Fête des mères : à supprimer d'urgence !

Eh oui, un groupe d'enseignants du primaire vient de se rendre compte, alors que cette situation doit perdurer depuis des lustres ! que, dans une classe où un enfant a perdu son père, il était douloureux pour lui d'entendre le professeur -des écoles- inviter les autres enfants à préparer un cadeau pour leur propre père !

Et de décider séance tenante de supprimer cette fête -et par soucis d'égalité celle des mères- pour les remplacer par "la fête des gens qu'on aime" (et pour ceux qu'on n'aime pas ?).

Ces profeseurs des écoles, pédagogistes et progressistes à n'en pas douter, nous prennent-ils pour des enfants comme ceux qu'ils enseignent ? Sont-ils si sûrs d'avoir si mal rempli leur devoir de former les esprits qu'ils pensent que nous ne pouvons pas voir leur gros tuyau ?

Car ce n'est pas l'empathie pour les orphelins qui les guide, c'est bien entendu l'idéologie woke, le déconstructivisme de toute société familale classique, leur haine de cette même société, qui les animent.

Pourquoi commencer par le,prétexte d'une anecdote vécue pour supprimer la fête des pères ?

Deux raisons les animent : ils ne se sentent pas le courage ni la possibilité de s'attaquer à la fête des mères, et pour promouvoir leur nouvelle société multipliant les parentèles père-père et mère-mère.

Certains l'ont reconnu dans les médias : quelle souffrance pour un enfant ayant deux "pères" de voir ses amis préparer la fête des mères ! Et voilà, supprimons la fête des mères (et des pères par égalité) maintenant que les géniteurs sont deux hommes, deux femmes, une femme avec PMA, parent 1-parent 2 voire 3 (le couple plus le donneur de sperme), voire 4 (la porteuse d'une GPA) comme aux Pays-Bas.

Cette initiative est simplement la continuation des actions des déconstructeurs de toute société fondée sur l'amour filial et conjugal, valeurs bourgeoises conduisant à l'amour d'un Père ou d'une Mère de l'au-delà, du prochain, de la patrie !

Mais ils sentent bien qu'ils auront du mlal à démollir cette fête des mères ! surtout en la remplaçant par la fête des gens qu'on aime !

Car "ces gens qu'on aime" n'ont pas subi la grossesse, risqué leur vie pour nous !

Car la grossesse, c'est "la gerbe et les seins tendus à craquer, un alien dans le ventre" comme l'a dit Charlotte Gainsbourg, ou "une tumeur qui grossit" pour Brigitte Bardot.

Marie Laforêt l'a si bien chanté : "neuf mois de patience, douze heures de souffrance, c'est cadeau".

Pédiatre néonatiologiste, j'ai vu des femmes devenir hémiplégiques par AVC, du fait de l'hypercoagulation induite par la grossesse; d'autres perdre la vue par thrombose d'une artère rétinienne, et j'en ai vu mourur en couche, même si c'est rare de nos jours.

J'ai interdit à mes enfants de me souhaiter la fête des pères. "Quand j'aurais vu un père mourir en couche, vous pourrez me la souhaiter".

Pour tous les homme et femmes, la mère reste indestructible. Un ami du milieu aéronautique m'a révélé qu'en écoutant les enregistrements de la boîte noire, près de la moitié des pilotes appellent leur mère lors d'un crash ! J'ai entendu un homme âgé glissant dans la salle de bain, se cassant quelques côtes, appeller sa mère. J'avais écrit dans mon testament vouloir être enterré au-dessus de ma mère, le caveau étant assez profond pour que ma femme m'y rejoigne plus tard. Une de mes soeurs m'a révélé incidemment avoir fait la même demande, plutôt qu'avec son mari. Je lui ai laissé l'option !

Cette image de la mère est si forte que les théologiens catholiques, tous des hommes, paternalistes et machistes d'après les néoféministes, se sont cru obligés de faire de Marie la Mère universelle, mère non plus de jésus, mais de Dieu, voire corédemptrice de l'humanité avec le Christ.

Le mystique hindouiste Swami Ramdas interpellait "mère" toutes femmes, fillettes ou stériles comprises.

Ces débordements me conduisent, plutôt que fêter les gens qu'on aime, à faire leur fête à ceux que je n'aime pas !

Addenda :

1/curieusement, on n'a pas ressorti la vieille antienne de la création de la fête des mères par Pétain ! Cette fête remonterait en fait à l'antiquté romaine ou grecque, était en honneur chez les colons des futurs états-unis, aurait été amenée par les soldats américains en 1917, nonobstant que Napoléon l'aurait instituée pour maman Laetitia, alors qu'il avat peu d'estime pour son père, un fêtard infidèle.

2/Cette attaque contre les mères, et donc contre les femmes (qu'en disent les néoféministes ?) est bien dans la nature des gens de gauche : c'est un professeur du secondaire, membre du SGEN-CFDT, qui a été à l'origine de la même durée des congés parentaux pour le père que pour la mère. Pour ce macho, la grossesse et l'accouchement, c'est pea-nuts !