Tueries aux Us. Montaigne et Shakespeare.
Il y a quelques jours, aux US, un individu tuait au hasard douze chalands dans une superette. crime non raciste car, si celle-ci était fréquentée principalement par des afro-américains, les tois premières victimes étaient blanches. Le lendemain, un sino-américain entrait dans un temple réformé et tuait un fidèle, en blessait dix autres et aurait continué s'il n'avait pas été désarmé rapidement par d'autres fidèles. Enfin hier un jeune homme de 18 ans tue 14 enfants et leur instituteur.
Aujourd'hui le président Biden y va de son beau discours ("j'ai suffoqué en apprenant la nouvelle" !) mais ne fera rien. Le lobby industriel des armes, et la Rifle Association -avec son idiot de président Charlton Heston, et maintenet une femme, Carolyn D. Meadows - sont trop puissants, et l'attachement au deuxième amendement trop fort, dit-on.
Or, qui veut, peut ! Il suffit de le vouloir et de se donner les moyens. Obama a essayé mais n'a pas réussi, dit-on. Mais Obama tenait trop à être réélu. Et les sénateurs ou députés démocrates aussi. Même si Biden ne fera qu'un mandat, vu son âge (et encore, vu l'adiction au pouvoir !), il ne fera rien.
Des amis américians m'ont témoigné que l'on pouvait forcer le vote d'une loi. Le président peut présenter une loi au Sénat et à la Chambre des représentants et dire que, si elle n'était pas acceptée, qu'il démettra tous ses ministres et démissionnera dans l'heure. La peur de la pagaye qui s'ensuivrait et la crainte pour les élus d'avoir à réentreprendre une campagne en ramènerait plus d'un à la raison.
Donc le monde entendra encore, les citoyens américains entendrons encore, "words, words, words" how said Shakespeare...
Amis Américains, notre philosophe franchouillard Montaigne écrivait dans les années 1500 "ce que l'Histoire retiendra de nous, c'est que nous nous promeons à chaque instant avec à la ceinture de quoi tuer notre voisin". Vous n'avez que quatre siècles de retard.