Prochiantz, les singes et les hommes qui les défendent. Le Figaro qui approuve et censure.
Le Figaro, qui d'habitude ne me censure pas trop (dix refus sur 1050 commentaires), me fait l'honneur de me rejeter par trois fois -mais j'essaierai encore- mon commentaire suivant. À la suite du compte-rendu dithyrambique d'un journaliste sur le dernier ouvrage de ce grand ponte -ça ne se critique pas un si grand ponte- où un certain mépris du lecteur affleurait, j'écrivais :
« Le Pr Prochiantz, certes plein de qualités par ailleurs, se livre encore à son obsession antiprimate ou "anti-anti-spécistes", soutenu avec ferveur religieuse par JP Sugy.
Dans son ouvrage déjà "Qu'est-ce que le vivant ? Le Seuil, 2012, il écrivait en pas moins de 17 page son mépris de ceux qui demandaient de reconnaître des droits aux animaux, dont les primates, en écrivant "la fureur d'être un singe" (p.87).
Je rends compte dans mon ouvrage [Les énigmes de la conscience, Frison-Roche, 2018] p.111 de l'insuffisance des arguments développés avec alacrité par cet auteur pour des animaux ayant développé des cultures, ayant la théorie de l'esprit, de la compassion intra-espèce et inter-espèce, de l'altruisme, ayant anticipé l'art de la guerre athénienne et spartiate (p.101) et même ... un embryon de sens métaphysique et religieux (p.108). Cette interprétation personnelle vient d'être renforcée dans le numéro hors série de National Geographic avril-mai 2019 p.111 ("les rituels et la spiritualité" des primates).
Est-ce pour cela qu'il récidive chez Odile Jacob, dans un style à peine plus modéré ("Singe toi-même ?).»
D'habitude je me contente de révéler les refus de différents forums dans la "page" dédiée, "le salon des refusés"..