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Cet ouvrage est paru fin juillet sous le titre "Les énigmes de la conscience" (Éditons Frison-Roche, Paris).  C'est pourquoi vous ne trouverez ici que des extraits significatifs, mais aussi la dernière version augmentée de mises à jour (en caractères bleus).

 

Présentation :

La conscience, qu'est-elle ? Peut-elle même être définie, appréhendée ? Où se tapit-elle ?

Dans la tête, le cerveau de l'Homo sapiens, exclusivement ? Comment en être certain, alors que des effets attribués à la conscience se retrouvent chez des êtres au système nerveux rudimentaire, voire sans système nerveux identifiable ! Chez le nouveau-né, le fœtus, les ancêtres lointains de l'homme, chez des animaux proches de lui dans l'évolution mais aussi chez d'autres beaucoup plus éloignés dans l'échelle du vivant ?

Est-elle réservée au règne animal, alors que des comportements habituellement attribués à la conscience sont détectables dans le règne végétal, voire des ébauches dans le règne juxta-vivant voire infra-vivant ?

Dans cet ouvrage, pour appréhender la conscience et savoir où elle se niche, partez à sa recherche dans tout le système du vivant et ses limites, et cette démarche entraînera la nécessité d'inventer une nouvelle physique incluant un quatrième champ: le champ de conscience.

Si l'on s'interdit "le droit de tuer" ─ de faire disparaître une conscience ─, cette recherche débouchera inéluctablement sur la nécessité d'inventer une nouvelle éthique.

 

 

L'auteur est pédiatre et généticien, chef de service hospitalier honoraire.

Il fut réanimateur d'enfants et de nouveau-nés, pédiatre neurologue PHOTO (épilepsie et handicap), généticien, médecin d'un institut d'enfants handicapés, chargé d'enseignement en psychologie de l'enfant.

Cette étude résulte donc d'approches multiples, médicale, pédiatrique, psychologique, neurologique, philosophique, mais conjointes, par un même auteur ayant acquis des connaissances académiques théoriques mais confrontées au service d'une longue pratique de terrain de quarante années.

 

SOMMAIRE

 

I. Introduction.

II. L'auteur.

III. Avant-propos.

IV. La conscience : définitions.

V. Localisation : Où peut-on réellement localiser la conscience ?

            V.1 Localisation "macroscopique".

                        V.1.1 Localisation anatomique. 

                        V.1.2 Localisation cytologique et histologique.

            V.2 Localisation "microscopique".

VI. Apparition de la conscience.

            VI.1 Modalités et conditions d'apparition et d'existence.  

            VI.2 Apparition dans l'évolution (homme et différents règnes).

                        VI.2.1 Chez l'Homo sapiens et les autres Homo.

                        VI.2.1.1 Chez l'Homo sapiens suivant l'âge.

                        VI.2.1.2 Chez les autres Homo et les australopithèques.

                VI.2.2 Dans les différents règnes

                        VI.2.2.1 Règne animal.

                                   -Les Hominidés et principalement les singes anthropoïdes.

                                   (Orang-Outan, Gorille, Chimpanzé, Bonobo).

                                   -Des autres mammifères aux oiseaux. 

                                   (Chien, chat, dauphin, cheval, éléphant, rat, perroquet, mésange,                                       corvidés).

                                   -Les crustacés et mollusques. Les poulpes.

                                   -Poissons, insectes.

                                   -Plus bas encore dans l'évolution. Planaires. Animaux unicellulaires.

                        VI.2.2.2 Règne végétal.    

                        VI.2.2.3 Règne minéral (Les virus, le prion, les cristaux).

                        VI.2.2.4 Interrogations sur les frontières de ces règnes.

VII. Problèmes connexes.

             VII.1 Le coma. L'anesthésie.

             VII.2 La mort.

             VII.3 L’épilepsie, la méditation, les parasomnies.

             VII.4 Les rêves.

            VII.5 La mémoire.

            VII.6 Ces animaux qui attendent leurs maîtres.

VIII Le champ de conscience.

            VIII.1 Définition.

            VIII.2 Propriété et particularité du champ de conscience : son enrichissement.

IX. Le champ de conscience : applications.

            IX.1 L’inconscient collectif de Jung.

            IX.2 Les découvertes simultanées.

            IX.3 La synchronicité de Jung.

            IX.4 Les impressions et "preuves" de réincarnation.

            IX.5 Les transmissions de pensées.

            IX.6 Les expériences de mort clinique.

            IX.7 Les enfants prodiges.

            IX. 8. Divers.

X Conclusion.

XI Annexes.

            XI.1 L'être et la conscience.

            XI.2  Le cervelet.

            XI.3  La conscience : le vide ?

            XI.4  Jean Charon : la conscience est dans l'électron.

            XI.5  Descartes.

            XI.6  Les rats sont capables d'empathie.

            XI.7  Intelligence animale.

            XI.8  L'existence de l'Univers et la conscience.

            XI.9  Expériences de mort imminente : la médecine désemparée.

            XI.10  États modifiés de conscience. Deux exemples démonstratifs.

            XI.11  Let the quanta alone ! (Laissez la physique quantique tranquille !) 

XII  Bibliographie.

 

I. INTRODUCTION.

        La recherche de la nature de la conscience s'identifie au phénomène des poupées russes.

        Le chercheur est dans une poupée russe, et il veut savoir la réalité de son être, et donc de sa conscience.

         Il peut partir dans une direction psychologique, ontologique, métaphysique: « dans quoi est enserrée ma conscience ?  Quel est le champ supérieur qui la contient et lui permet de s'exprimer ? »

         Il va donc détruire l'enveloppe qui l'enserre étroitement, s’échapper vers le haut, pour découvrir finalement que cette enveloppe est incluse dans une autre enveloppe. Il va alors détruire cette autre poupée pour faire la même expérience... Il découvrira toujours une autre poupée enserrant la précédente, et se posera la question fondamentale:« cela va-t-il finir un jour, ou trouverai-je toujours une autre poupée ?[1] »

         Il peut alors inverser le champ de sa quête, et, vers l'intérieur, chercher le support de sa conscience, organique, électronique, quantique ![2]

         Il va rechercher sur quoi est tendue son enveloppe charnelle, et va découvrir une autre enveloppe, puis une autre, puis une autre, et la même question va émerger: « cela va-t-il finir un jour ? »

 

II. L’AUTEUR.

            L'auteur est médecin-pédiatre et généticien, chef de service hospitalier honoraire. Il a été confronté pendant ses quarante années de pratique ─ et ses sept années d'études ! ─ au problème de la nature de la conscience.

            Externe en neurochirurgie, Interne en chirurgie, il a été confronté aux problèmes de  l'anesthésie, des grands traumatisés;

            Pédiatre réanimateur d'enfants et de nouveau-nés, à ceux de la conscience du nouveau-né, du nourrisson, de l'enfant comateux ou en état végétatif, à leurs vécus et leurs souvenirs;

            Pédiatre neurologue, à celui de l'épilepsie, des séquelles de naissances compliquées et des réanimations d'états graves;

            Généticien, à celui de l'influence de notre constitution génétique sur l'expression de l'intelligence et du niveau de conscience de l'enfant handicapé mental.

         Il fut chargé d'enseignement en psychologie de l'enfant à la Faculté de lettres et sciences humaines de Poitiers pendant quatorze ans..

            Titulaire d'une attestation d'études approfondies (AEA) de biologie embryonnaire et d'une maîtrise de génétique humaine, d'une qualification ordinale en génétique médicale, il a été l'un des premiers en France à ouvrir une consultation de génétique (CHU de Poitiers), et il fut médecin pendant dix ans dans un Institut d'enfants handicapés à Fréjus.

            Chef d'unité de réanimation infantile polyvalente pendant vingt ans, il a, de plus, suivi ces enfants réanimés en consultation de suivi neurologique à long terme.

        Son activité en maladies du sang (maîtrise d'hématologie et assistant en hémato-oncologie au CHU de Poitiers) l'a aussi confronté au sentiment de mort chez l'enfant, et l'a amené à étudier de manière approfondie les travaux d'Elisabeth  Kübler-Ross, avec laquelle il s'est d'ailleurs entretenu [voir l'ouvrage "Mon enfant est différent", de René Mettey et Françoise Serville, Éditions Frison-RocheF].

Remerciements.

   Je remercie Monsieur David Mettey, professeur de Mathématiques et Physique, concepteur d'applications smartphone, pour la relecture de l'ouvrage, et ses conseils dans la rédaction, en particulier pour les notions de mathématiques, de physique et… de philosophie;

Madame Yvette Renoult, maître de conférence (e.r.) des Universités, chimiste organicienne et docteur es sciences pharmaceutiques, pour ses relectures de l'ouvrage et ses remarques scientifiques;

 

III. AVANT-PROPOS.

     Cet ouvrage s’adresse à un large lectorat. "Honnête homme" d’intérêt éclectique, médecins spécialisés ou non, neurobiologistes, psychologues, philosophes, physiciens. Il n’est pas certain que chacun soit familier des termes et concepts utilisés par les autres ! Ainsi, que chacun me pardonne si, souvent, je me suis cru autorisé, dans les domaines biologiques et médicaux, à expliciter certains de ces concepts ou termes de manière outrancière, dans le texte, en note de bas de page, en appendice. Chacun pourra négliger ce qu’il connaît déjà.

Typographie.

     Dans cet ouvrage, si, dans une citation, une phrase ou partie de phrase est imprimée en italiques, c’est l’auteur de cet ouvrage qui attire l’attention sur l’extrait mis en valeur.

Notes.

    Les notes d’explicitation ou de développement, véritables paragraphes mais secondaires,  sont appelées par des astérisques (*  **)  et suivent la fin du paragraphe qu'ils complètent.

    Les  précisions courtes, les  références ponctuelles ou précises, sont appelées par des notes de bas de page numérotées (1, 2, 3…)

    Les références bibliographiques générales sont référencées en fin d’ouvrage, appelées par des lettres (A,B,C ...)

 

Lire la suite :

http://www.rene-mettey.fr/pages/LE_CHAMP_DE_CONSCIENCE_2_Definitions_de_la_conscience-9007288.html

 

 


[1]  Les physiciens sont saisis du même vertige : quelles sont les limites de l’Univers ?

 

[2] Il descendra du cerveau dans le neurone, du neurone dans l'axone, de l'axone dans le milieu de l'axone, du centre du tube axonal dans le vide quantique !

Les physiciens sont au bord du même gouffre : la matière est composée de molécules, elles-mêmes  faites d'atomes, eux-mêmes fait de beaucoup de vide et d'un noyau autour duquel tourne des électrons . Mais l'électron n'est rien: un "lieu" mal délimité, mal défini, et, matériellement "une torsion de l'océan de négativité". Le noyau est fait de protons et de neutrons, eux-mêmes faits de particules élémentaires, les quarks. On sait maintenant que les quarks ne peuvent être divisés, et ne contiennent pas de particules internes. Mais que sont ces quarks? "Une concentration du vide quantique". Mais déjà [Pour la Science Juillet 2013] des physiciens évoquent un autre niveau inférieur particulaire : le préon, voire le pré-préon, et même le pré-pré-préon !

 

 

 

 

 

 

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