MENS SANA IN CORPORE SANO (ouvrage de développement personnel physique et mental).
Pour une vie longue et heureuse
Prendre soin de soi n’est pas une activité égoïste, païenne, sybarite, mais au contraire c’est rendre à la Nature ou à Dieu* un hommage, et se permettre de servir un idéal altruiste.
*[Deus sive Natura (Spinoza)]
« On » nous a donné la vie : la souhaiter longue, active, à la jeunesse prolongée, à la maturité efficace, à la vieillesse sage, est légitime et le meilleur moyen de rendre au décuple ce que nous avons reçu.
Notre corps est notre seul capital.
Notre corps est le support de toutes nos activités et de toutes nos sensations.
C’est en le perfectionnant que nous permettrons à notre esprit de donner sa pleine mesure, et parmi ses capacités, l’altruisme qui permettra de rendre plus heureux nos semblables, à commencer par nos proches.
Car l’altruisme est le meilleur garant d’une vie longue et heureuse.
C’est ce que vous obtiendrez en suivant ce cours pour une vie longue, heureuse et utile.
L’auteur.
L’auteur est pédiatre.
Cette orientation est capitale pour cette approche d’une vie longue et heureuse : car nous sommes constitués corporellement à l’âge adulte de un pour 10 000 de ce que nous étions à la naissance, tout ce que nous sommes a été apporté par notre alimentation, sur le plan corporel, et par ce que nous avons appris, vécu, subi, réalisé, sur le plan spirituel.
En quarante ans de pratique hospitalière (il a pris sa retraite en 2008 comme chef de service de pédiatrie et néonatalogie), il a pu constater comment se forme et se développe la personnalité, le physique, le moral, du nouveau-né à l’adulte jeune. La fréquentation des adultes lui a appris le reste…
A ces connaissances de pédiatre, il a ajouté quatre spécialités médicales (génétique, réanimation, médecine générale « européenne », hématologie) et des études scientifiques (biologie humaine, embryologie) qui l’ont amené à l’Habilitation à diriger des recherches.
Il a enseigné en faculté de médecine, de psychologie, d’écoles d’infirmières, de sages-femmes.
Il a été l’auteur principal et coordinateur d’un groupe de pédiatres, de généticiens, de psychologues, de religieux, d’un ouvrage à l’intention des professionnels du handicap et des parents d’enfants handicapés, publié aux Editions Frison-Roche, « Mon enfant est différent ».
(voir sur ce même site).
Ce cours fait l’objet de présentations de toutes formes : dans une présentation en une journée (matin et après-midi)*, ou plus développée (un week-end), pour un groupe restreint (dix participants au maximum) afin de favoriser les échanges et d’expliciter les points « interpellant » les auditeurs, suivis d’une « soirée de rappel » dix à quinze jours après pour revenir sur les essais et premiers résultats ; soit par une conférence d’une soirée ou d’une après-midi pour un public plus large.
Tarifs : 800 € le séminaire* d’une journée, 1200 € le week-end. Exclusif : paiement quelques jours après le séminaire et l’avis des intervenants !
Conférence : 300 € la soirée ; 400 € l’après-midi.
Des tarifs plus bas peuvent être accordés à des associations sans but lucratif.
L’auteur est déclaré en micro-entreprise.
Les séminaires ou conférences se réalisent en région parisienne et départements limitrophes mais aussi en région P.A.C.A. au printemps, en été et début d’automne. Pour d’autres régions, prévoir des frais de déplacements en sus (train en seconde classe).
*Un séminaire dure la journée : matin, 9 H-12 H 30
Soir : 14 H – 17 H 30 ou jusqu’à ce que les participants le veulent ! (si même motivés : on peut terminer le samedi après-midi)
+ une « séance de rappel » dix à quinze jours après, pour répondre aux questions de ce qui aura été testé.
SOMMAIRE
I. ... in Corpore sano.
Notre corps est notre seul capital.
Notre corps est le support de toutes nos activités et de toutes nos sensations.
Actions, sentiments, activités intellectuelles, artistiques : tout vient par l’entremise de nos organes actifs et organes des sens, tout est produit par nos tissus : spéculations intellectuelles, passions amoureuses ou altruistes, actions physiques.
Il est donc logique de commencer par lui.
Principes de base.
Le meilleur moyen de prolonger la vie, c’est de ne pas la raccourcir !
Si l’on ne s’évertue pas à raccourcir notre vie une espérance de vie de 100 ans est une norme raisonnable.La chance en fera aller plus d’un au-delà.
Objection : dans quel état ?
La durée de la jeunesse, de la maturité en forme, de la vieillesse active et sereine s’allongent proportionnellement : allonger sa vie, c’est allonger sa jeunesse, sa maturité saine, sa vieillesse active !
1. Alimentation.
1.1 Composition.
1.2 Quantités
1.3 Populations exemplaires :
Okinawa, Andins, (Hunzas?)
Crétois (le régime crétois)
2 Conserver une bonne présentation.
3 Le poids.
4 Organes des sens : s’usent si l’on s’en sert.
4.1 La Vue.
4.2 L’Ouïe
4.3 Les autres sens.
5 Sommeil.
Trop :danger. Pas assez : danger !
6 Musculation, souplesse .
Principe fondamental : l’activité maintient la jeunesse et la santé ; le sport, non.
7 Oxygénation .
Les apnées du sommeil , le tabac.
8 Vitalité générale .
9 Vie sexuelle.
10. Les poisons.
10.1 Le tabac.
Le tabac fait perdre en moyenne 15 ans d’espérance de vie.
Il est la plus puissante des drogues.
Vous êtes face à un pari aussi majeur que celui de Pascal.
1O.2 Les autres drogues et stimulants.
II MENS SANA.
II.1 Comment fonctionne le cerveau.
1/ Fonctionnement « mécanique » et « électronique ».
Ce qu’il est.
Les trois cerveaux.
2/ Fonctionnement supérieur.
-le niveau supérieur de conscience pure ;
-l’inconscient, où les mécanismes mentaux sont en action mais dont nous ne rendons pas compte, et le stock des souvenirs.
Cet inconscient est lui-même divisé en plusieurs : le subconscient, niveau immédiatement sous-jacent à la conscience, jusqu’à l’inconscient profond, « l’inconscient collectif » décrit par le philosophe et psychanalyste Carl Jung.
Mais nous ne sommes pas l’esclave de l’inconscient :.On peut le construire sciemment, le réorienter, l’utiliser, lui commander.
II.1 Acquérir une mémoire fabuleuse.
II.2 Acquérir des capacités supérieures.
Vous aurez un choix à faire dans la vie :
1/ Acquérir un don particulier qui vous donnera une suprématie dans une branche donnée : mathématique, linguistique, physique des particules, philosophie.
2/ Acquérir une vaste culture éclectique en vous intéressant à tout et en ne laissant aucun domaine de l’esprit humain étranger, en ne laissant aucune zone de votre cerveau inemployée
Jeux intellectuels pour développer cette capacité : Mots croisés, Scrabble.
N.B. 1/ Il existe une autre « alternative » : être moyen en tout…
2/ pour utiliser ce cours comme moyen de lutter contre le vieillissement, c’est la deuxième option qu’il faut choisir.
II.3 Savoir se servir de son cerveau ! Un raisonnement juste.
Non sequitur !
La sémantique générale de Korzybsky.
La carte n’est pas le terrain (Kant)
II.4 Comment prendre une résolution en commandant à votre subconscient.
II.5 Savoir éviter la dépression, la tristesse chronique.
III. MENS SANA IN CORPORE SANO.
L’altruisme est le meilleur garant d’une vie longue et heureuse.
Surface sociale : associations, amicales.
Etre optimiste et gai ? Comment faire un bon repas et bien digérer.
Surmonter les graves accidents de la vie.
Divorce, séparation, abandon par le conjoint.
La mort de proches.
Chasser le pessimisme et la crainte.
Peur de la mort.
La mort : s’en accommoder au mieux (ou au pire) : Sénéque, les Samouraïs, l’ésotériste.
Spinozisme, Moody, Flammarion, la transcomunication.
L’Estime de soi.
La solitude : ça n’existe pas !
III. Conclusion.
C’est en prenant soin de son corps qu’on permet à son esprit de croître et de s’améliorer, c’est en améliorant son espritque son corps s’améliore.
L’un et l’autre interagissent, ou l’un et l’autre ne font qu’un (Spinoza).
« L’homme n’est ni ange ni bête, et qui veut faire l’ange fait la bête » (Pascal)
Les études scientifiques, toutes concordantes, dégagent le portrait robot de l’individu qui vit à la fois le plus longtemps*, le plus heureux, libéré du stress et de l’angoisse : marié, altruiste, curieux intellectuellement, ouvert d’esprit, à la nourriture saine et simple, n’abusant pas de l’alcool, ne fumant pas, actif, croyant en quelque chose de pacifique.
La jeunesse, c’est la faculté de s’indigner devant l’injustice et le malheur des autres, et l’enthousiasme pour tenter de changer les choses ; la vieillesse, c’est perdre l’une ou l’autre**.
La « maturité triomphante », c’est d’allier la jeunesse telle que définie ci-dessus avec la sagesse, la sérénité, l’expérience qu’apporte la vieillesse.
*longtemps : se rappeler que la durée de la jeunesse, de la maturité en forme, de la vieillesse active et sereine s’allongent proportionnellement.
**et heureusement, perte pas irrémédiable, si vous décider d’y remédier !
cours de vie longue et heureuse
Prendre soin de soi n’est pas une activité égoïste, païenne, sybarite, mais au contraire c’est rendre à la Nature ou à Dieu [Deus sive Natura (Spinoza)] un hommage, et se permettre de servir un idéal altruiste.
« On » nous a donné la vie : la souhaiter longue, active, à la jeunesse prolongée, à la maturité efficace, à la vieillesse sage, est légitime et le meilleur moyen de rendre au décuple ce que nous avons reçu.
Un médecin, une infirmière, au corps fatigué, obèse, aux idées embrumées par l’usage de l’alcool sont-ils aptes à servir une cause humanitaire dans le Sahel surchauffé ? Un sapeur-pompier aux articulations enraidies et aux muscles affaiblis est-il efficace à combattre le feu ? Un chercheur qui ne se préoccupe que de ses confrontations intellectuelles, mais pas de son cerveau, pourra-t-il trouver le médicament qui va « sauver l’humanité » si ses artères cérébrales sont encrassées ?
Notre « égoïsme » vis à vie de notre personne est la garantie d’une véritable altruisme envers les autres.
I. ... in Corpore sano.
Notre corps est notre seul capital.
Nous naissons nus. Nous pouvons recouvrir notre corps de parures, de dorures ; on peut nous les enlever : nous restons intacts, il garde ses performances ; si on enlève une partie du corps, nous sommes diminués, mutilés, ou nous mourrons.
Notre corps est le support de toutes nos activités et de toutes nos sensations.
Actions, sentiments, activités intellectuelles, artistiques : tout vient par l’entremise de nos organes actifs et organes des sens, tout est produit par nos tissus : spéculations intellectuelles, passions amoureuses ou altruistes, actions physiques.
Il est donc logique de commencer par lui.
Principe de base.
Le meilleur moyen de prolonger la vie, c’est de ne pas la raccourcir !
Précepte imbécile ? Lapalissade ?
La vie maximale d’un mammifère semble dépendre de sa taille (souris : deux ans ; rat : trois ; lapin, 4 ; chat, chien : 15, éléphant 80 …), mais surtout de sa période de croissance : un mammifère vit cinq fois sa période de croissance. L’être humain a une croissance de 20 ans, sa vie maximale est donc de 120. Effectivement Jeanne Calment a atteint 122 ans ! Actuellement une autre française est doyenne de l'humanité avec 118 ans, trois femmes en sont à 117 ans, quelques hommes à 114. Rappelons-nous les anciens combattants de 14-18 décédés entre 104 et 108.
Si l’on ne s’évertue pas à raccourcir notre vie (tabac, alimentation inappropriée, conduites dangereuses …), une espérance de vie de 100 ans doit être une norme raisonnable. La chance en fera aller plus d’un au-delà.
Objection : dans quel état ?
Ne pas croire que la courbe de la santé soit « carrée », elle est en courbe. Rallonger la vie, c’est allonger la jeunesse, la maturité active, c’est donner à la vieillesse de la vitalité. Mener une vie de patachon conduit certes à raccourcir la durée de vie, mais raccourcira beaucoup plus la jeunesse, handicapera la maturité, ternira la vieillesse.
1. Alimentation.
Renouvellement sans cesse du corps (ex : peau, intestin, sang, dents).
Naissance : 70 g d’ADN des neurones ; homme adulte : 70 kg (70 000 g) :
Donc ADN = 1/1000. Le reste : ce que nous avons mangé et bu ! (et, par le renouvellement, peut-être 1/1 000 000 ème de ce que nous étions à la naissance).
1.1 Composition.
-constituants (nutriments : G, P, L ; sels minéraux)
-accessoires de fonctionnement : Oligo-éléments, Vitamines, anti-oxydants.
-aliments : combinaison des deux.
Les préparations
-goudrons (barbecue, TABAC … -> cancers,
café ?
thé : le vert incomparablement plus bénéfique que le noir
-vapeur, soupes …
Les aliments .Raisins, soja. (HTA)
Aliments « blancs » : sucre, farine, riz…
Index glycémique.
Quelques ex : lait,
1.2 Quantité (Roy Walford : G.I. en Corée, Mexicains)
Equilibre des repas (French paradox ?)
I.M.C.
1.3 Populations exemplaires :
Okinawa, Andins, (Hunzas?)
Singapour, Italiens
Crétois (le régime crétois)
2 Conserver une bonne présentation.
Visage : eau tiède (froide : accentuation des rides) (tabac)
Cheveux : hélas, rien n’y fait (alopécie androgénogénétique)
Dents.
Allure générale : musculation Souplesse , (vide infra).
3 Le poids.
« Ne luttez pas contre votre corps : il gagnera tout le temps »
Le ponderostat.
L’IMC (illusion)
Régimes : seul validé scientifiquement : Weight watchers.
Régimes exclusifs.
4 Organes des sens : s’usent si l’on s’en sert.
Il faut intégrer comme fait capital que si tous les organes et tissus de l’organisme se développent et se maintiennent par l’usage, les organes des sens échappent à cette règle : ils se dégradent par l’usage et ne se renouvellent pas !C’est parce qu’ils sont des prolongations du système nerveux qui, on le sait, ne peut que se dégrader.
En somme, ils sont « à usage unique », et, moins on les mettra à contribution, plus longtemps ils nous rendront service.
4.1 La Vue.
La rétine est « un bout de cerveau qui se projette en avant ». Toute arrivée de photons (particules élémentaires de la lumière) est perçue par les cellules visuelles, donne lieu à une réaction biochimique neurologique qui permet la perception lumineuse, mais « abîme » imperceptiblement celles-ci.
En utilisation « physiologique historique » (lumière du jour sur douze à quinze heures) notre rétine est prévue pour être fonctionnelle jusqu’à 100 ans au moins. Mais en milieu très ensoleillé, en abus de lumière artificielle (trop longtemps mais aussi trop intense), une rétinite s’installe et nous mène vers la cécité.
L’exemple extrême est réalisé par ce jeune homme qui, voulant « faire le malin », a voulu regarder la dernière éclipse partielle de soleil sans protection : rendu aveugle en un quart d’heure, il le restera toujours.
Pour protéger la rétine, la Nature a prévu un mécanisme protecteur : l’opacification du cristallin. Face à un excès permanent de lumière, celui-ci s’opacifie, filtrant les rayons, mais finalement amenant à la cataracte et donc à la cécité, moins vite certes, mais en somme un réflexe de gribouille !
(Noter dès maintenant que le galactose, sucre produit par la digestion du lactose, sucre du lait, est un accélérateur de cataracte. Les enfants atteints de galactosémie congénitale développent en très peu de temps une cataracte, certains naissant avec ; des chercheurs, désirant connaître l’impact de la consommation de lait, et donc de graisses lactées, sur l’athérosclérose, ont obtenu d’une population une abstention de lait et produits laitiers. Ils constatèrent… une chute majeure des cataractes ! La limitation importante du lait, et dans une moindre mesure des produits laitiers –car dans le yaourt par exemple le lactose est consommé par les levures- est un bon moyen d’éviter la cataracte).
La limitation de la quantité de lumière entrant dans l’œil est un excellent moyen, et le seul, de garder une excellente vue longtemps, en ralentissant la cataracte et la rétinite dégénérative.
Comment ? Les moyens sont simples : une étude scientifique a constaté que dans les zones très ensoleillées de la côte pacifique de l’Amérique, le simple fait de porter une casquette à longue visière faisait baisser le taux de cataracte de 40 % !
Le port de lunettes filtrantes dès que l’ensoleillement est intense vous protégera des 60 % restants !
(attention cependant : 1/ ces lunettes doivent être de qualité, en particulier filtrant les UV. Des verres les filtrant mal ou peu augmentent la dangerosité, l’œil ne contractant pas l’iris car la quantité de lumière est réduite, et donc laissant encore plus passer ces UV, destructeurs de rétine ! 2/ne pas porter en permanence de lunettes teintées, à moins qu’un ophtalmologiste ne le prescrive. La lumière pénétrant dans l’œil frappe la rétine dans un premier passage, puis est réfléchie par une paroi, la choroïde, qui permet un second passage, augmentant la perception. Cette paroi se pigmente pour répondre à un excès de lumière, par exemple l’été. Si l’on porte des verres filtrant en permanence, comme certaines « vedettes » et les snobs qui les imitent, cette pigmentation disparaît et rend la rétine dépourvue de protection).
Enfin limiter l’éclairage électrique. Dans vos pièces, et surtout sur les lampes de bureau ou de lecture, mettez l’ampoule de la plus basse intensité possible. Une astuce : si, en lisant au bureau, vous avez mal et devez plisser les paupières ou sentez que vous contractez l’iris : baisser la puissance. Si vous devez accommoder ou faire des efforts pour lire : augmentez un peu !
Pas d’abus de lumière de télévision, baissez la luminosité des écrans d’ordinateurs.
Annexe : la lumière a aussi un effet neurologique d’euphorisation sur le cerveau. On est triste dans une atmosphère de basse intensité. On se suicide plus dans les pays scandinaves aux très longues périodes de basse lumière (mais pas chez les esquimaux qui vivent six mois dans le noir !) et en Europe en Novembre. La photothérapie améliore les dépressions.
Donc, en toutes choses : in medio veritas !*
*Adage de notre civilisation grécolatine répondant à celui de « la voie du juste milieu » extrème-orientale…
4.2 L’Ouïe
Un bruit (ou un son, bruit harmonieux) est dû à la vibration plus ou moins intense de l’air. Cette onde aérienne est captée par l’oreille externe, conduite et concentrée par le conduit auditif externe et met le tympan en vibration. Derrière le tympan cette vibration aérienne, devenue mécanique, met en mouvement trois os minuscules articulés, les osselets, qui la transmettent à une membrane, celle de la fenêtre interne qui est baignée par un liquide organique. Cette vibration mécanique est alors transformée et transmise en vibration aqueuse, à l’oreille interne.
La sensation auditive est due aux cils vibratiles de l’oreille interne, dans le colimaçon, qui vibrent en réponse aux vibrations du liquide dans lequel ils baignent. Ces cils vibratiles sont encore, comme la rétine, une extension du nerf auditif, donc du cerveau. S’ils vibrent trop sous une perturbation trop intense, ou trop renouvelée, ils sont détruits et ne renaîtront jamais. C’est la loi du tissu nerveux !
Chacun de ces cils ne répond qu’à une fréquence précise, analogue à une corde de piano qui émet toujours la même note, le piano entier donnant ainsi la gamme chromatique sur plusieurs octaves.
Ceci explique que certaines personnes deviennent sourdes sur quelques fréquences précises, par exposition prolongée à un bruit constant, même peu intense. On rencontre ce fait en médecine du travail (bruit de certaines machines, hottes aspirantes de laboratoire).
Les études épidémiologiques (id est : études statistiques sur une population) actuelles révèlent une augmentation inquiétante de la surdité chez les jeunes gens ! La baisse de l’acuité auditive survient plus tôt et est plus profonde.
Le niveau sonore des boîtes de nuit, des rave-party, des concerts de plein air, les baladeurs constamment portés et à l’intensité trop forte, la mode du « tuning » où une voiture est équipée de basses qui indisposent même les piétons sur le trottoir, sont en train de nous produire une génération de sourds précoces !
Pour garder au maximum votre potentiel auditif, limitez le niveau sonore de vos télévisions, de vos chaînes, limitez en temps et en amplitude l’usage du baladeur, limitez vos sorties en boîte et en concerts extérieurs, exigez des exploitants de salle de cinéma la baisse du niveau sonore souvent excessive des films.
Respectez les obligations de la médecine du travail (port de casque auditif, limitation de la durée d’exposition au bruit etc. .) et même demandez une inspection de la médecine du travail devant certains dangers méconnus (par ex. l’exposition à un bruit de fond sourd et permanent, sur une certaine fréquence).
On peut parfaitement jouir de la vie sans ennui : on peut équiper son véhicule d’un autoradio haut de gamme avec lecteur de CD, sans « kiter » celle-ci avec des haut-parleurs de basse fréquence assourdissants ; on peut se faire installer une magnifique chaîne Bang et Olofsen et s’enthousiasmer aux chœurs de la Neuvième sans faire vibrer la vaisselle les voisins de trois étages en dessous ; on peut l’utiliser pour une boum et danser du disco sans avoir à crier dans l’oreille de sa partenaire pour se faire entendre, amplifiant ainsi l’agression sonore !
Motivation supplémentaire : les études psychologiques montrent que la surdité est beaucoup plus pénible à supporter que la cécité. La surdité fait rire l’entourage, la cécité, pas ! La baisse d’acuité auditive vous isole de vos proches, on ne peut plus suivre une conversation à la table familiale ou au dîner des anciens du 21ème R.I. ou de polytechnique… On est isolé des bruits de la rue et on risque de se faire écraser par un bus ou emporter par le métro qui entre…
Annexe : les osselets sont suspendus par des muscles qui ont pour but, certes de les maintenir en place, mais aussi d’adapter la vibration. Ils réduisent les fortes secousses et amplifient les faibles. Surtout ils sélectionnent, parmi la gamme des fréquences, celles qui correspondent à la voix humaine, amplifiant celle-ci, réduisant le bruit ambiant ou les voix des interlocuteurs qui ne vous concernent pas. Avec l’âge, cette adaptation s’amenuise et même disparaît. Analogue à la presbytie due au durcissement du cristallin, cette presby-acousie explique qu’avec l’âge on ait du mal à comprendre son interlocuteur au milieu d’un groupe qui parle ou dans un environnement sonore. Ceci est aggravé par le fait que les cellules adaptées aux fréquences de la voix humaines, plus sollicitées que les autres, s'abîment en premier. On ne peut pas faire grand chose pour y remédier. Raison de plus pour protéger au mieux votre acuité auditive générale. Peut-être que les mesures de protection décrites participent au ralentissement de cette installation.
4.3 Les autres sens.
Avec l’âge la sensation gustative s’amenuise (hypogueusie le plus souvent, agueusie très rarement) et l’odorat suit le même chemin (hypo-osmie et anosmie). On ne connaît pas exactement le mécanisme de cet émoussement (usage normal et continu, traumatisme bref ?) hormis le fait que ces deux sens font intervenir le système nerveux dans ses premières étapes proches du cerveau (le nerf olfactif n’existe pas en tant que tel, il n’est que l’addition de milliers de fines nervures qui, partant du sommet de la muqueuse nasale, traversent individuellement une zone de la base du crane contiguë, ce qui lui a valu l’appellation imagée de « lame criblée, et se jettent immédiatement dans le lobe olfactif lui aussi contigu). Ils obéissent à la loi du tissu nerveux : s’use si l’on s’en sert, et s’use d’autant plus qu’on s’en sert trop !
Il faut comprendre que l’atteinte de ces deux sens est bien moins grave que la cécité ou la surdité, ne motivant pas trop les équipes de recherche pour se pencher sur le sujet, et les universités pour les financer !
Une consolation : l’agueusie et l’anosmie sont exceptionnelles, même à un âge avancé et même avec l’usage immodéré de piments ou de parfums capiteux ! Elles ne sont complètes qu’après accidents (traumatisme crânien) et parfois après infection par le Coronavirus 2.
Les seules indications sont alors de bon sens : ne point abuser des épices fortes (il n’est que de voir les Indiens seuls capables d’ingurgiter leur cuisine, des Ibériques et Maghrébins croquer des piments sans grimacer, pour comprendre que les réactions de leurs muqueuses au piment rouge ou wasabi se sont émoussées… Il n’y a là nul exploit, et pour un consommateur normal, une dose bien moins forte de ces produits entraîne le même effet… et le même plaisir).
Et puis, rien ne vous empêche, les années passant, de passer de la dégustation des fins et délicats Bordeaux, des rosés et Alsace doucement fruités aux capiteux Bourgogne ou Côtes du Rhône. En whisky, de passer des blended, et pur malt de la vallée des Glen aux breuvages charpentés de la vallée de la Spey ou aux Islay ? Vous ne terminerez jamais en anosmie et agueusie*
*La dégustation des vins et alcools fait intervenir le goût par la langue mais encore plus l’odorat par les parfums qui remontent dans l’arrière nez. Les dégustateurs professionnels se privent d’un grand plaisir en recrachant le vin…
L’appréciation des mets suit le même chemin, d’où l’impression que rien n’a de saveur si on a un rhume ou le nez oedématié…
Enfin, les autres sens (et ils sont multiples, bien plus que les cinq sens traditionnels) semblent n’être endommagés ni par le temps qui passe, ni par les excès : toucher (actif :palpation, et passif : sensation des caresses par ex.), douleur (hélas), sens somesthésique (perception des mouvements du corps, des vibrations, de la position dans l’espace ou des différents membres), sixième sens (pour ceux qui en sont pourvus !).
Encourageant : l’entraînement dans l’analyse de ces différents sens peut les développer de manière extraordinaire. Les aveugles peuvent reconstituer mentalement les volumes (par ex. un buste ou un visage) par la palpation. Nous sommes incapables de sentir les reliefs de l’écriture braille sur les billets de banque, mais eux les perçoivent. Ils savent par l’odorat dans quelle partie de la rue ou de la forêt ils se trouvent, et, à température identique, savoir s’il fait soleil ou si le ciel est nuageux (par la sensation cutanée de perception des rayonnements).
A ce sujet, le cas extrême est illustré par le film « Johny s’en va-t-en guerre » et analysé dans mon ouvrage « Mon enfant est différent » (Frison-Roche, éditeur, Paris, 1996) (voir ce site) au chapitre « la conscience ». A la suite de l’éclatement d’un obus, ce soldat fut gravement mutilé, perdant la vue, l’ouïe, l’odorat et le goût (face arrachée) et eut les bras et jambes sectionnées. Il réussit en quelques mois à reconstituer son environnement par les seuls sens attachés à la peau et somesthésiques, sachant quel jour il était, quel moment de la journée, qui entrait dans la pièce et où cette personne se mouvait !
5 Sommeil.
Trop :danger. Pas assez : danger 7 à 8 H : le mieux. Des études récentes ont confirmé d'anciennes : moins de 7 h : pus d'AVC et d'infarctus; plus de 8 H : idem !
Sieste.
Cycles ; Sommeil flash.
Pierre Fluchaire : « La révolution du sommeil » Robert Laffont, Paris, 1984.
Légendes : Poincaré, Frédéric II de Prusse.
6 MUSCULATION, SOUPLESSE .
Principe fondamental : l’activité maintient la jeunesse et la santé ; le sport, non !
Sport : plaisanteries de base (Churchill…)
Sportifs de haut niveau, accidents de sport.
Toutes les études scientifiques démontrent qu’une activité régulière, modérée-intense à intense, sans excès, est la meilleure façon d’éviter le vieillissement général, les maladies métaboliques (obésité, diabète, hypertension etc…) et même les cancers.
Qlq exemples de techniques de musculation simples et efficaces sans pertes de temps. (contractions isométriques) Qlq ex. d’exercices de souplesse et vitalisation. (méthode Nadeau)
7 Oxygénation
Méthode Nadeau. [Michaël Russel :« La méthode Nadeau », Editions Godefroy. 1986]
Ronflement. Opérations des cornets et du voile. Les apnées du sommeil.
La respiration : attention (cyclisme, pollution)
N.B. Le tabac fait vivre le fumeur (et ses proches ou son fœtus) en hypoxie (manque d’oxygène) permanente (vide infra).
8 VITALITE GENERALE .
Montées des escaliers : un étage monté vaut 5 minutes de vie en plus.
9 VIE SEXUELLE.
Morale : aucune démonstration dans aucun sens !
Physique : idem.
Légendes : -une fois par jour augmente la vie.
-Bonne pour le cœur ! (cardiaques : décès ; adultères)
= deux étages en escalier ( ?)
masturbation : danger 0. (protègerait du K prostate)
Ce qu’il faut : pas de frustration, pas de complexes, altruisme = augmentation de la vie
Relations sexuelles = impasse, v. l'empire de la passion !
Relations amoureuses = satisfaction physique (endorphines) et morale.
10. LES POISONS.
10.1 LE TABAC.
Le tabac fait perdre en moyenne 15 ans d’espérance de vie.
Quelques études donnent plutôt 20 à 25 actuellement du fait de l’augmentation de l’espérance générale de vie.
Quatre de mes proches ont été tués par le tabac, jeunes.
De mes deux vrais amis, l’un est mort à 44 ans (il fumait le cigare et aimait trop la bonne chair), l’autre à 51 (il avait une vie saine mais fumait depuis l’adolescence). Mes deux beaux-frères sont morts à 60 et 64. Ils fumaient.
Des quatre, deux avaient « décroché » récemment, mais trop tard. Un eut « la chance » de décéder brutalement d’une crise cardiaque, les trois autres ont subi les souffrances et l’angoisse d’une « longue maladie ».
Vous êtes face à un pari aussi majeur que celui de Pascal :
Si vous n’avez jamais fumé et vous engagez à ne jamais commencer, si vous êtes fumeur et cessez rapidement, tout ce cours ne vous servira à rien, ou si peu : à vous la vie longue, même avec quelques excès (gastronomie*, nuits courtes, trop de repos ou trop de sport, etc.…) ; si vous commencez à fumer ou continuez, à vous la vie raccourcie et les dernières années dans la souffrance physique et morale ou au minimum en mauvaise forme.
*[une étude récente canadienne, dans un pays où on a l’habitude de manger des œufs tous les matins (deux œufs frits, ou à la poêle, ou brouillés), a montré que cette consommation d’œufs excessive « étaient équivalente pour ses effets sur l’artériogénèse au deux-tiers du tabagisme ». Donc, si vous ne fumez pas : à vous quelques oeufs-cocottes –les pires, conjuguant œuf et crème- par semaine, une omelette de la mère Poulard par mois…]
Le tabac est la plus puissante des drogues. Celles-ci se classent en deux types d’action : 1/les excitantes, genre amphétamines. Elles accroissent vos capacités intellectuelles, votre rapidité de raisonnement, de sensations… mais elles excitent le système nerveux autonome, d’où palpitations, tachycardie, rougeur et bouffées de chaleur, insomnie, tremblements, angoisse etc… 2/les calmantes, genre cannabis, qat, héroïne. Elles vous calment, vous donne une euphorie, vous emmènent dans un état de nirvana, pour l’héroïne un flash paraît-il ineffable, mais elles vous endorment, font de vous des esprits ralentis ou des larves…
La nicotine, tout en étant moins puissante dans ses effets, entraîne les deux types de réaction ! Elle vous éclaircit l’esprit et vous calme tout à la fois ! Elle vous donne une sensation de plénitude sans vous entraver (la« cigarette d’après un bon repas : la meilleure ! » dit-on : Elle vous fait digérer, vous euphorise sans vous obliger à la sieste.
On comprend qu’après un tel effet double, il soit très difficile de s’en passer quand on y a goûté.
Pour vous motiver, mettez en balance cet effet et :
-l’espérance de vie sabrée ;
-la fin de vie douloureuse dans un cas sur deux ;
-les dents jaunies ;
-l’haleine chargée ;
-le teint grisâtre et sale ;
-être ridée comme une vieille pomme dès 40 ans mesdames (et je ne crois pas non plus qu’avoir « une belle gueule à la Mitchum » dès cet âge soit un avantage pour les messieurs) ;
-la ruine de tous vos efforts pour contrecarrer les effets de votre diabète, de votre hypertension, de votre surpoids ou autre désavantage.
(le tabac a pour caractéristique d’annuler tout autre effort de santé : monter un étage à pieds au lieu de l’ascenseur fait gagner 5 minutes de vie ; fumer une cigarette en fait perdre 15. « ah oui, alors si je monte trois étages à pieds je peux me permettre une cigarette ? » me rétorqua un ami. Non, hélas, car l’exercice ne décrasse pas une paroi artérielle, n’est pas un antimitotique anticancéreux ! ).
-l’assurance pour les mères de faire des enfants de faible poids et prématurés, soumis peut-être à un risque de cancer plus élevé que les autres ;
-l’assurance de causer plus de bronchites à vos enfants et votre conjoint, voire même de leur causer des cancers ou maladies cardiovasculaires ;
- etc.… etc.… etc.… plus tous les effets non encore identifiés !
Hormis le fait qu’en fumant
-vous jetez l’argent par les fenêtres, mieux vaudrait brûler vos billets directement, comme cela au moins vous n’en subiriez pas les effets délétères, et que cet argent va grossir le compte en banque de gens qui ne fument peut-être pas, vous prennent pour des imbéciles en se répandant en publicité dans les journaux pour jeunes, en finançant des médecins et scientifiques pour des contre-études pseudoscientifiques mensongères sur les effets du tabac, en mélangeant dans votre tabac des corps d’appétence…
-vous ne faîtes que d’obéir à de vieux schémas sociétaux que l’on vous a imposé : la cigarette fait de vous « un homme » (voire un cow-boy comme le mannequin de Marlboro qui est d’ailleurs mort d’un cancer !, ou un aventurier comme les rallymen de la caravane Camel), une femme libérée (libérée de quoi ? et libérée pour tomber dans un autre asservissement ?)
A la limite, la nicotine n’est pas extrêmement dangereuse en elle-même, elle ne fait que créer la dépendance, ce sont les autres corps composant la cigarette qui sont cancérigènes, toxiques ou altérant les artères ou tissus, d’autant plus qu’ils sont libérés par combustion. Ainsi les goudrons (encrassement des vaisseaux, cancers des épithéliums des bronches, de la vessie, de l’intestin), les corps radioactifs, le cyanure ( !), et l’oxyde de carbone, qui bloque l’hémoglobine et fait que le fumeur (et le fœtus de la fumeuse) sont en perpétuelle sous-oxygénation.
Il n’y a pas lieu ici de recommander telle ou telle méthode pour cesser de fumer, prenez la ferme résolution de cesser (vide infra, comment prendre une résolution en commandant à votre subconscient), et entreprenez la démarche pour cesser.
Sachez cependant, pour vous aider :
-que des études scientifiques ont montrer que les échecs de désaccoutumance , même répétés, sont suivis le plus souvent d’une cessation définitive. Donc, si vous vous êtes désaccoutumé du tabac mais avaient cédé en refumant, cela ne veut pas dire que vous ne pourrez jamais cesser , au contraire!
-que l’arrêt n’est pas si difficile. J’ai eu plusieurs exemples de cessation brutale sans aucune difficulté ni signes de privation.
Un de mes beau-frères est allé voir son médecin pour une toux irritative tenace et des crachats au matin. Par chance, son médecin n’était pas « humaniste », « empathique ». Il ne lui a pas dit « comme je vous comprends, c’est dû au tabac, essayez de moins fumer, achetez des bouts filtres, ou des maïs, etc. » . Il a tenu ce net langage : « vous commencez une bronchite obstructive chronique due au tabac. Si vous ne cessez pas immédiatement et définitivement, vous vous acheminerez rapidement vers l’asphyxie, la bonbonne d’oxygène portée à la main et le tuyau dans le nez ; et pour finir la tente à oxygène au lit à la maison ; aucun médicament ne fera rien à l’affaire ».
Mon beau-frère est revenu à la maison. Il a pris un bon dîner, a ouvert son paquet, a fumé voluptueusement une cigarette, a posé son paquet ouvert sur le buffet, et a dit à ma sœur : « c’était ma dernière ». Et il n’a jamais plus fumé. Le paquet est resté ouvert sur le buffet un mois avant que sa femme ne le jette.
Un de mes amis, que je m’étonnais de ne plus le voir fumer, me répondit : « un jour en me brossant les dents, j’ai remarqué comme une métaplasie sur la langue. J’ai compris, j’ai arrêté du jour au lendemain, sans effort, sans signes de sevrage ». (mais hélas, ce fut trop tard, la transformation de son tissu bronchique, lui, était déjà cancéreux) [notez bien cet adage fondamental : « le premier avertissement que vous donnera votre corps sera peut-être le dernier »].
Certes, il est démontré que le motif de santé est le plus efficace, mais d’autres exemples montrent que les autres motivations ne le sont pas moins. Un de mes collègues, pédiatre, fumait depuis le plus jeune âge des « Celtic », énormes cigarettes plus fortes encore que les « Gauloise ». Un jour, je lui trouvai le teint bien frais au lieu de son visage grisâtre et ridé habituel. Il me répondit : « quand mes enfants ont été en âge de fumer, je me suis dit qu’il serait stupide de les en empêcher si je fumais moi-même. J’ai arrêté du jour au lendemain ! ».
[une anecdote cependant : deux médecins de mes connaissances à qui cela est arrivé, et qui l’ont constaté chez des patients, révélèrent qu’ils avaient été définitivement dégoûtés du tabac après une soirée de bombance ou une nuit « en boîte » bien arrosée et avoir fumé un à deux paquets de cigarettes mentholées].
1O.2 LES AUTRES DROGUES ET STIMULANTS.
Là aussi, la problématique est radicale :
Les drogues « douces » conduisent aux drogues dures.
Les drogues dures conduisent à la mort, par le passage obligé par la déchéance physique et mentale.
La dernière en date, la métamphétamine, est la plus démonstrative : elle cause une dépendance immédiate et impossible à lever, elle conduit en deux ans à l’amaigrissement, les infections cutanées du visage, la mort.
C’est aussi net que l’eau est conduite par le ru du ruisseau à la rivière, et de la rivière au fleuve et à la mer –à moins qu’elle ne trouve un gouffre avant ou une mer morte…
A noter :
-les arguments que les drogues dites « douces » méritent vraiment cette appellation sont développés par les utilisateurs eux-même ;
-le drogué est si désespéré de son état qu’il tente, poussé par son inconscient, à entraîner les autres dans sa voie.
II MENS SANA.
Comment fonctionne le cerveau.
1/ Fonctionnement « mécanique » et « électronique ».
Le cerveau est un réseau infiniment complexe. Il fonctionne en réseaux interconnectés. Le nombre de neurones (100 milliards, nb d’étoiles dans notre galaxie), le nombre de connexions d’un neurone (10 000). Soit un million de milliards de connexions…
Image : gare de triage + gare du Nord.
Pb de la conscience (voir www.rene-mettey.fr) et de l’inconscient, du subconscient. (pas de psychanalyse ici…)
Démonstration : pb de math, de mots croisés, de rappel de noms…
Le cerveau travaille comme un ordinateur. Ce n’est pas que le cerveau soit un ordinateur, c’est que l’ordinateur est fabriqué comme un cerveau : niveaux de symbolisme (langages info), rangements (pb du sommeil) ; mémoire de travail, courte, longue …
La fourmi est imbécile, mais une fourmilière est très intelligente. Le neurone est imbécile (il fonctionne en : a/je suis stable :le courant ne passe pas b/ je me décharge : le courant passe ; soit, en langage binaire, comme un ordinateur : le courant ne passe pas :0- il passe :1), mais 100 milliards de neurone créent un être suprêmement intelligent…
L’inconscient est la mémoire longue du disque dur (il engrange les faits (data) et les moyens de les traiter (logiciels), si sous tension (c.à d. vivant : cerveau irrigué en O2 et glucose), il travaille en permanence. Le subconscient est la mémoire vive, il travaille à court terme. La conscience est… l’écran ?
Ce qu’il est.
Les trois cerveaux.
2/ Fonctionnement supérieur.
Le fonctionnement intime de notre cerveau dans ses capacités supérieures, la conscience, le raisonnement, les conduites émotionnelles, reste encore largement inexpliqué, et une grande partie le restera toujours.
Cependant, tout le monde est d’accord sur les niveaux de conscience. On peut relever :
-le niveau supérieur, de conscience pure, celui où nous percevons tout parfaitement, avec des idées claires de ce que nous ressentons et une analyse juste de la situation; (mais d’emblée se pose le problème du rêve, état de conscience avec une analyse erronée, sans déceler les anachronismes et invraisemblances, et les « états de consciences modifiés » avec impressions de sortie du corps, visions panoramiques, ralentissement du temps) ;
-l’inconscient, où les mécanismes mentaux sont en action mais dont nous ne rendons pas compte, et le stock des souvenirs.
Cet inconscient est lui-même divisé en plusieurs strates qui se confondent, depuis le subconscient, niveau immédiatement sous-jacent à la conscience, où nous ressentons intuitivement que les souvenirs sont proches de revenir en mémoire, où « nous avons le mot sur la langue », où nous avons l’intuition qu’un raisonnement se déroule, jusqu’à l’inconscient profond, celui des souvenirs enfouis, parce qu’ils sont soit traumatisants, soit participant à ce fond commun des archétypes « d’inconscient collectif » décrit par le philosophe et psychanalyste Carl Jung.
Il n’est pas question ici d’aborder la psychanalyse –et d’ailleurs dans ce cours le terme subconscient sera employé dans le sens de la surface de l’inconscient-, mais on peut se persuader que l’inconscient a un fonctionnement autonome, qu’il guide beaucoup de nos comportements et pensées, voire toutes.
Mais nous ne sommes pas son esclave. On peut le construire, le réorienter, l’utiliser, lui commander.
Car il a un mode opératoire assez primaire, comprenant les choses au mot à mot, obéissant aveuglément aux ordres. Nous apprendrons ci-dessous comment utiliser ce « maître et serviteur ».
II.1 Acquérir une mémoire fabuleuse.
Principes de base :
Premier groupe
-exercer sa mémoire la rend encore plus performante (neurones de l’amygdale -chauffeurs de taxi londoniens, animaux-), soit en mémoire pure, soit par moyens mnémotechniques. (1a)
-se servir de son inconscient (1b)
(l’inconscient est stupide, mais il obéit aveuglément)
(il associe tout, fait des contrepétries, des approximations) (Freud, Jung, et les rèves)
-se servir de toutes ses connexions neuronales (1c)
motrices, sensitives : (1c) émotionnelles (1d)
Deuxième groupe
-ce qui est mémorisé l’est pour la vie (2a)
-c’est la remémorisation qui est difficile (André Migot) (2b)
Troisième groupe
-avec l’âge, c’est la mémorisation qui devient défaillante : se servir de ce qui a été mémorisé antérieurement (3a)
-c’est au moment de la mémorisation qu’il faut se préoccuper de la remémorisation (3b)
Comment
-se souvenir de ce qu’on doit faire.
Visualisation et « auditionnement » de l’acte, de l’heure, des circonstances de l’environnement, de ce que l’on doit se rappeler de faire. (3b). Faire des associations, des ordres à dicter au subconscient.
-se réveiller à l’heure voulue, ou faire qlq chose à l’heure voulue.
-se rappeler où on a rangé ses clefs (ou autres choses) ou tout documents
(C’est au moment du rangement que l’on doit activer sa mémorisation pr. 3b)
-se rappeler instantanément et définitivement les noms et prénoms des personnes
association de sens (attn : danger), d’image et de sens (Hélène), de jeux de mots, même illogiques (1b), de chronicité (1b aussi : Chloé et Anaïs)
-apprendre une langue étrangère même « âgé »
S’appuyer sur une langue apprise jeune (2a, 3a) Exemle . italien et latin.
Démonstration : les supermémoires (le soviétique)
Comment retenir un nombre long (ou une suite de chiffres ou nombre)
(les numéros de téléphones, les codes internet ou de portes, les dates, les suites de chiffres. )
1/ Découper les nombres complexes en nombres plus petits. et Repérer les dates émotionnelles (1d) (naissance, mariage, changement de situation, nombre d’enfants…) pour moi : 1942, 1967, 1992, 2008, 3, 1968 1970 1973 , 11, 811 etc…
2/ Découper ces nombres en nombres de deux chiffres : les départements (vide infra), les simples zéro (roulette européenne), doubles zéro (roulette américaine),
les zones téléphoniques (01 à 05, + 06 et 07 portables et 09 ordi))
3/Découper en nombres de plusieurs chiffres notables (triple zéro, quadruple zéro, 11/9, 111, 15 16 17 18, 811, 31416 OU 314159 …
4/ Trouver une logique interne,
une musique interne (les boules de couleur de Fort Boyard)
ou les deux (06 81 98 45 38 : 06 8+1 9, 8 encore, 453 (345 décalés) , 8 à nouveau et en terminant. 81984538
et en faisant intervenir l’émotionnel
(06 33 56 73 87 : 06 33 (Gironde où j’ai fait mes études) 567 (suite logique) 387 (5 + 3 = 8 ?, ou musique) et on retombe sur 7
5/ utiliser la géographie (visualiser) + émotionnel.
02 56 59 55 29 (Morbihan ->/ Nord ->\ Meuse <-Finistère)
5598 (code fax) : "plutôt que dans la Meuse, (55) je préfère être près de Monaco (98)"…
6/ Combiner le tout : statistiquement on est obligé d’arriver à un moyen.
Premier exercice : les départements. (code postal ou INSEE)
Ne pas vouloir tous les retenir d’emblée.
Commencer par les dizaines (10 Aube, 20 Corse etc…)
Retenir les remarquables, parce que tout le monde en parle…
13 29 69 75
les doublons : 11 22 33 44 55 66 77 88 99
les premiers 01 02 03 (Ain, Aisne, Allier)
et les derniers 89 90
si vous êtes parisien, les 91 à 95 ne posent pas de problèmes…
à noter : 96 : rien ; 97 les DOM ; 98 Monaco ; 99 étranger.
Si vous êtes pieds-noir : 91 Alger, 92 Oran, 93 Bone , 96 Sahara
Retenir son département d’habitation ( !) et tous ceux qui l’entourent et ceux dont les voitures circulent plus que les autres (ex : 60 en Idf ; 17 dans le 86)
Puis faîtes intervenir les émotions :
Dép où on est né
Où on a fait ses études, (plusieurs souvent)
Où on va ou est allé en vacances d’été (06, 83, 40, 07, 29, 22 ? –63…), d’hiver (73, 74, 88 …)
Où on a fait son service, un stage, postulé un poste (entretien d’embauche), où vivent ses frères et sœurs.
En s’appuyant sur ces numéros « impossibles à oublier » se servir de l’ordre alphabétique (Aube 10, Aude 11, Aveyron 12, Bouches du Rhône 13) (et d’ailleurs en mémorisant les exceptions connues de tous à cet ordre : 20 anciennement Corse, mais 2A et 2B ; 79 Deux-sèvres, non pas dans les D, mais dans les S ; 9O Territoire de Belfort ; les dép . de la région parisienne, dont les Yvelines 78 (ex Seine et Oise), on doit par extension se souvenir de TOUS les numéros.
Utiliser les suites avec « bas » et « haut » (Rhin, Vienne, Alpes, …), se souvenir des actualités avec les départements qui ont changé « buz » : Côtes du Nord-Côtes d’Armor 22; Basses Alpes-Alpes de Haute Provence 05 etc…)
D’ailleurs les différents systèmes se renforcent l’un l’autre : si on ne se rappelle plus du 11 dans la série des doublons, on sait qui suit l’Aube dans la série des 10… le 79 dans la série des 9 est aussi une exception à la règle alphabétique..).
Enfin s’appuyer sur la géographie pour cette extension, et remarquer certaines particularités non voulues : ex. les dép. en 50 se concentrent dans l’Ouest et l’Est de la France, semblant « se renvoyer la balle », et le dernier couronne le tout en sommet du triangle :
50 Manche; on part vers l’Est : 51 Marne et 52 Haute-Marne ; on retourne à l’Ouest : 53 Mayenne; et retour vers l’Est :54 Meurthe et Moselle ; 55 Meuse ; et hop à l’Ouest : 56 Morbihan et encore l’Est : 57 Moselle ; 58 la Nièvre est une petite exception (en dessous et au milieu) et on finit en haut : 59 Nord !
Les moyens mnémotechniques : ont un double avantage :
-ils permettent de se rappeler des nombres et des suites de mots « impossibles à se mémoriser ! »
-ils font travailler la mémoire et donc rendent la mémoire pure encore plus performante !
-en les confectionnant soi-même, on ajoute un autre avantage : ils perfectionnent notre Q.I. (capacité de raisonnement, de trouver des associations etc..)
Qlq ex :
-Pi et le « poème »
« que j’aime à faire connaître ce nombre utile au sage
immortel Archimède, artiste, ingénieur,
ton nombre… »
-les douze nerfs craniens
--les nerfs et artères traversant le bassin (spi, gps, ampvj).
-les persos : -acides aminés essentiels
Utiliser -les synesthésies : un poème est facile à se rappeler s’il est chanté !
(ex : ballade des dames du temps jadis et ballade du pendu (Villon)
les balladins )
-les associations de sens : visualiser : le pont Mirabeau
-de petites techniques : ex.le nombre de jours des mois (main)
II.2 Comment acquérir des capacités supérieures.
Origine : les capacités supérieures étudiées par IRM fonctionnelles.
L’IRM fonctionnelle, technique qui met en évidence le fonctionnement intime de notre cerveau, permet d’expliquer certaines particularités.
Ainsi un prodige en calcul mental allemand est capable de réaliser mentalement des calculs d’une effroyable complexité (par exemple trouver la racine treizième d’un nombre de neuf chiffres !), et ceci plus vite qu’un ordinateur. Soumis à cette exploration, on a vu que la zone du calcul mental chez lui était cinq fois plus étendue que chez un sujet normal. Mais il ne s’agit pas d’un reçu génétique, d’une « malformation bénéfique » : chez lui, la zone d’origine s’est étendue à des zones contiguës mais normalement dévolues à d’autres activités.
Ceci explique la conduite parfois « originale » de certains génies ou le fonctionnement curieux de leur pensée… ainsi que la légendaire distraction des individus « polars ». (Einstein et les noms de médicaments ; Pierre Curie qui écrivaient sur les côtés des fiacres, se croyant à son tableau noir, d’ailleurs se mouchant avec le chiffon à craie et mettant celui-ci dans sa poche…).
Ainsi vous aurez un choix à faire dans la vie :
1/ acquérir un don particulier qui vous donnera une suprématie dans une branche donnée : mathématique, linguistique, physique des particules, philosophie, qui vous donnera une grande satisfaction.
Pour cela, concentrez-vous fortement sur une discipline que vous aurez choisie et que vous aimez, ne pensez qu’à elle, visualisez vos zones cérébrales de ces spécialités s’étendant et annexant d’autres zones, couchez-vous en pensant à des problèmes ou sujets de ce type, promenez-vous en n’ayant qu’elles en tête. Mettez à contribution votre subconscient-inconscient : couchez-vous en vous posant un problème fortement, puis « oubliez-le » et endormez-vous en rêvant à une belle ballade en un beau paysage et en bonne compagnie : au matin la solution s’imposera d’elle-même. Votre inconscient a travaillé « sans vous » et pendra l’habitude de le faire.
Un mathématicien me disait que lorsqu’il n’arrivait pas à résoudre un problème ardu, il se levait matin, se posait la question fortement, puis partait rue Mouffetard faire son marché : il soupesait les melons, testait la fraîcheur des poissons, discutait avec le boucher et la fleuriste. Revenu chez lui, la solution jaillissait instantanément. Si elle n’arrivait pas, ou que celle-ci ne le satisfaisait pas, il « l’oubliait » à nouveau et se mettait à préparer le repas avec le produit de son marché : en épluchant les légumes, en écaillant les poissons, elle s’imposait alors d’elle-même sans qu’il l'ait sollicitée !
N’ayez crainte : l’IRM fonctionnelle a montré que les zones « annexées », si elles perdaient un peu des capacités dévolues primitivement, ne les perdaient pas entièrement! Annexer la zone de coordination visuelle pour le calcul infinitésimal ne vous rendra pas aveugle !
Mais attention, cette volonté est au risque de mettre un peu en sourdine les autres capacités intellectuelles et émotionnelles, et de vous couper un peu de la réalité ou de l’environnement..
Le maximum de ce type de fonctionnement cérébral se trouve dans certains autisme : on connaît des individus qui, après avoir vu une seule fois quelques secondes un château, vont le dessiner sans oublier une gouttière ou une seule vitre ou tuile ; « Rain Man » percevait instantanément le nombre d’allumettes tombées à terre (on ne peut dire qu’il les comptait) et lui aussi calculait plus vite qu’une calculette électronique; un autre donnait le jour de la semaine exact de n’importe quelle date de l’histoire de l’humanité, calendriers julien, grégorien, révolutionnaire, antique compris, en une seconde. Mais l’autiste est enfermé en lui-même.
De même, si Einstein, Poincaré, Goethe, Sartre, et tant d’autres, ont terminé leur vie paisiblement et en pleine possession de leurs moyens, St Thomas d’Aquin (théologien), Nietzsche (philosophe), ont passé leurs quatre dernières années dans le mutisme ; Cantor (mathématicien), Post et Gödel (mathématiciens et logiciens), dans la psychose –pensant qu’on voulait l’empoisonner, ce dernier refusait toute nourriture non donnée par sa femme ou son ami Einstein ; les deux étant décédés, il mourut de faim !-, Turing, le créateur de l’intelligence artificielle et de l’ordinateur, se suicida –certes on lui reprochait son homosexualité, mais Oscar Wilde supporta ces reproches et même la prison sans mettre fin à ses jours-!
Mais que ces exemples soient juste un garde-fou : de nombreux exemples contraires peuvent être cités : Pierre et Marie Curie furent tous deux des « polars » uniquement centrés sur la recherche et les découvertes physiques, mais ils eurent ensemble une vie de couple amoureux, et Marie Curie-Slodowska surmonta le chagrin du décès accidentel prématuré de son mari tout en acquérant un second prix Nobel (elle eut le premier avec son mari) tout en ayant une étroite et chaleureuse relation avec sa famille.
Ces exercices font appel uniquement à un raisonnement de tactique et stratégie pures, et à une visualisation d’anticipation.
(le jeu de dame peut paraître simple et moins noble que le jeu d’échecs… A un haut niveau, il est aussi complexe et ardu que le jeu d’échecs, même plus : il ne demande que l’effort de stratégie pure, comme le jeu de GO, débarrassé des déplacements et prises différentes des pièces d’échecs. J’ai assisté au championnat du monde de dames à Toulon en 1993 ; le champion de l’année d’avant –et qui sera celui de cette année-là !- était un jeune… Russe, comme il se doit. Confirmant ce que je prétends pour la technique « polarisée », car dans son pays ces deux jeux sont enseignés dès la maternelle ou le primaire, pendant les huitièmes et quart de finales, il avançait un pion, puis, son adversaire réfléchissant longuement, il se permettait de se tourner vers les autres joueurs et d’analyser leurs parties ! Achetez un manuel de Dames et exercez-vous !).
Le simple jeu du « morpion » est le plus épuré aussi, sans parler du jeu de « L’année dernière à Marienbad »…
2/ Acquérir une vaste culture éclectique en vous intéressant à tout et en ne laissant aucun domaine de l’esprit humain étranger, en ne laissant aucune zone de votre cerveau inemployée. Mais si vous voulez atteindre le niveau d’excellence de la première possibilité, il vous faudra acquérir une culture immense.
Pour cela, intéressez-vous à un domaine donné tout en mettant en corrélation ce que vous apprenez avec les autres domaines de l’esprit. Puis passez à un autre centre d’intérêt étranger au premier tout en croisant à nouveau ce que vous enregistre, et ainsi de suite.
Ainsi, si vous étudiez la musique, emparez-vous de Beethoven, écoutez ses symphonies, décortiquez-les au niveau musicologique, mais sachez que Beethoven vécu à l’époque de la révolution française et des guerres d’Empire. Sa 3ième symphonie , l’ "Héroïque ", devait être dédiée à Bonaparte, mais ce personnage, qu’il pensait vouloir étendre les notions révolutionnaires à l’Europe, le déçut. Dans un premier temps, il ne dédia sa symphonie qu’a « un grand homme », puis plus tard écrivit sa symphonie « la bataille de Vitoria » pour célébrer… la première défaite des armées napoléoniennes par les Anglais, en Espagne, commandés par Wellington!
Ce simple croisement permet de savoir: 1/ quand vécu Beethoven 2/le nom de la première défaite de Napoléon et première victoire de Wellington, et où elle eut lieu !
De même, pour comprendre la 5ième, si pathétique, « le destin », il faut savoir que ce génie de la musique devenait complètement sourd et atteint de terribles acouphènes, et qu’il venait de subir son deuxième grand dépit amoureux.
Ainsi vous acquerrez non seulement un vaste savoir, étendu mais aussi vous connaîtrez chaque sujet en profondeur.
Cette voie est conseillée si vous désirez faire une carrière politique, que ce soit en carrière électorale ou gouvernementale ou au service de l’état (que ce soit un ministre en visite dans un état étranger ou un diplomate nommé en ambassade, cela implique que vous connaissiez tout du peuple que vous allez rencontrer : son histoire, l’origine de sa population, son mode de pensée conditionné par sa culture, sa langue, sa religion, sa musique. Il n’est pas nécessaire d’être polyglotte comme Dumézil, mais connaître au moins la structure d’une langue et son mode d’expression).
Quelques exemples :
Dans les langues extrême-orientales, le pronom personnel n’existe pas. Le « je » ne correspond à rien. Un Japonais se considère comme le père de ses enfants, le mari de sa femme, l’employé de M. Toyota, le supérieur de ses subordonnés, le sujet de l’empire du soleil levant. De même le Shintoïsme n’a pas la notion de bien et de mal individuel ou de récompense ou punition-rétribution dans l’au-delà. La mort est considérée comme le passage à l’état de kami (esprit) qui s’intègre dans le « monde des kamis ». Les généraux américains s’en sont rendus compte pendant la deuxième guerre mondiale…
Une amie vietnamienne me disait qu’elle s’adressait à sa mère en disant : « mère, ta fille te dit que… » (rappelez-vous le film « Nanouk l’esquimau ». Nanouk parlait de lui en disant « ce chasseur », et sa femme, voulant le quitter, se proposait aux autres hommes par « qui veut de cette femme ? » ).
On ne peut avoir la même manière d’aborder quelqu’un qui se vit comme faisant partie d’un tout que comme un individualiste hédoniste comme l’est l’occidental.
Un diplomate ou un homme d’affaire doit le savoir.
Une déconvenue arriva à des hommes d’affaires français venus dans un pays du golfe arabe pour traiter un contrat dans les environs de Noël. Ne connaissant que superficiellement l’Islam et ne sachant pas que le Coran se réclame des « deux premiers livres » -la Thora et le Nouveau testament- et s’imaginant que les Arabes musulmans ne tenaient pas compte des convictions religieuses des chrétiens, ils acceptèrent des rendez-vous le soir précédant Noël et le jour de Noël. Comme leurs interlocuteurs leur faisaient remarquer qu’ils ne pourraient pratiquer leurs devoirs religieux en ce jour, et obtenant en réponse que cela importait peu, ceux-ci rompirent les relations en justifiant qu’ils ne voulaient s’engager avec des impies irreligieux !
Jeux intellectuels pour développer cette capacité : Mots croisés, Scrabble.
Les mots croisés font intervenir la stratégie de recoupement, la vision synthétique et la lecture horizontale et verticale [efforcez-vous de ne pas remplir tout de suite les mots que vous trouvez pour les remémorer quand vous cherchez un autre qui les recoupe], la mémoire, la déduction. Ils vous exercent à la sémantique en étudiant tous les champs sémantiques d’un mot. Enfin, ils vous obligent à faire appel à l’Histoire, la géographie, l’histoire de l’art, les sciences !!! Ne faîtes appel à un dictionnaire (ou au « Quid ») que tardivement.
Le scrabble exerce les mêmes capacités encyclopédiques, mais en plus l’esprit de stratégie (comme les jeux de damiers) et de calculs…
N.B. 1/ Il existe une autre « alternative » : être moyen en tout… on peut se satisfaire d’être professeur de physique ou de philosophie du secondaire et peintre du dimanche sans se vouloir un autre Bertrand Russel ou un Monnet ; être conseiller général ou maire de son village et faire du bon pain, sans vouloir être président de la république ni Poilane; être un bon prêtre et ne pas vouloir être le nouveau Thomas d’Aquin ; Achille aurait pu choisir d’être un simple prince local et d’avoir une vie longue et paisible mais sans renommée etc… mais il s’agit ici d’un cours pour un développement maximal de l’être…
2/ pour utiliser ce cours comme moyen de lutter contre le vieillissement, c’est la deuxième option qu’il faut choisir. Il faut utiliser tous les champs fonctionnels de votre cerveau, à moins que vous ne soyez un mathématicien, physicien, philosophe qui veuille produire jusqu’à un âge extrême, en ce cas vous resterez sur l’option première.
II.3 Savoir se servir de son cerveau ! Un raisonnement juste.
le Non sequitur !
Ex : le grand ponte de cardiologie et l’alcool.
« tête d’âne n’a jamais pelé »
Ce n’est pas parce qu’un phénomène peut être reproduit par une méthode donnée qu’il s’est produit ainsi !
La sémantique générale de Korzybsky.
La carte n’est pas le terrain (Kant)
Savoir éviter la dépression, la tristesse chronique.
II.4 Comment prendre une résolution en commandant à votre subconscient.
La méthode Coué : pas si farfelue !
N.B. je demande aux lecteurs de m'excuser pour de multiples incohérences de mise en page et de taille de caractères. Ells sont indépendantes de ma volonté: ce site, pleins de bugs sur ce plan, est une véritable catastrophe. Le forum des utilisateurs en témoigne
III. MENS SANA IN CORPORE SANO.
L’altruisme est le meilleur garant d’une vie longue et heureuse.
Ex. L’abbé Pierre, Sœur Emmanuelle.
Il n’est pas nécessaire d’être un saint pour profiter de ses bienfaits, une attitude ouverte, gaie, optimiste, suffit :
Les habitants d’Okinawa, des Andes,
Preuve scientifique : la surface sociale, les accidents cardiovasculaires, les cancers et l’espérance de vie.
Surface sociale : associations, amicales,
Être optimiste et gai ?
Être optimiste est vital pour... votre vitalité! Toutes les études scientifiques concordent sur ce fait. Être gai maintient le santé et l'efficacité.
Mais là encore, devant l'étendue de la misère dans ce monde, où la moitié au moins des humains souffre et où pour certains la vie est un enfer, persister à être gai et optimiste semble ressortir d'une béatitude niaise ("l'imbécile heureux") et d'un égoïsme avéré.
Alors faut-il se morfondre en permanence?
Posez-vous ces questions, et y répondez sans détour:
-le fait de me flageller mentalement sur le malheur des autres à cent mille lieues d'ici va-t-il réduire d'un iota le malheur d'une seule personne qui se trouve là-bas?
-est-ce en jeûnant et refusant un repas amical que je vais augmenter d'un gramme la ration d'un petit Somalien que les seigneurs de la guerre font mourir de faim?
-est-ce que moi seul ici je puis empêcher la mutilation des petites filles en Afrique, la mise à mort de centaines de femmes en Inde, Pakistan, par aspersion d'essence; la lapidation de milliers d'autres en Afghanistan et en Somalie; le dépérissement par hygiène insalubre, manque d'eau potable de millions d'enfants?
Non, ici-et-maintenant et seul, vous n'y pouvez rien de rien!
Méditer cette anecdote chinoise :
Confucius (Kon Fou Tseu) allait prêcher de village en village, juché sur son buffle.
Un jour, dans un village, trois jeunes gens l'attendaient.
"Maître, dîtes-nous comment faire le bonheur du monde?" (les jeunes gens sont toujours ambitieux).
"Facile!" répondit Confucius.
Etonnement des jeunes gens!
"C'est simple, poursuivit le Maître : efforcez-vous chaque jour de répandre un tout petit peu de bonheur à ceux qui vous entourent. Si tous s'y efforcent, le bonheur se rependra de proches en proches par contagion dans le monde entier!"
Alors cessez de culpabiliser : prenez votre part de la tâche : rendez les gens heureux autour de vous, donnez votre part aux organisations caritatives, votez pour les partis et les personnes qui participent de cette orientation, lutter contre toutes les injustices, quite parfois à en subir des conséquences désagréables("le courage, disait JF Kennedy, c'est de faire ce qu'on doit faire, quand il faut le faire, sans s'interroger sur les conséquences qui peuvent survenir". Et il payé de sa personne).
Vous pourrez en plus certes, vous engager vous-même (associations caritatives, partir en coopération, participer à des actions politiques etc.), mais, même à un petit niveau, faîtes votre devoir d'homme, et jouissez sans remord de la vie!
En étant optimiste et gai, vous renforcez votre vitalité et deviendrez plus actifs et disponibles pour lutter contre les injustices de ce monde.
Curieusement ou paradoxalement, l'immense philosophe Spinoza déclarait dans son Éthique que la meilleure chose pour un être était de lutter pour sa propre survivance et que cela lui apporterait la "laetitia"*. mais attention, Spinoza nous recommande de suivre notre propre nature, (Deus sive Natura, toujours), qui inclut l'altruisme, naturel chez l'homme.
*traduire laetitia chez Spinoza par "béatitude" me semble être un contresens.
Comment faire un bon repas et bien digérer ?
Vous avez décidé de faire "une petite bouffe" entre amis, ou un véritable repas luxueux dans un restant étoilé pour fêter un événement familial ? Mais vous n'êtes pas satisfait au fond de vous-même car tant de personnes souffrent de la faim, y compris ces SDF que vous allez croiser sur le chemin de ce restaurant ?
La solution est simple: vous ne pourrez à vous seul résoudre le problème de la famine mondiale, ni celle de votre pays! Mais en vous rendant à ce repas, donnez au premier marginal rencontré et mendiant sa pitance une bonne participation, proportionnelle à ce que vous allez dépenser ce soir. Votre inconscient va se mettre au travail. Au fond de vous toute culpabilité disparaîtra, et vous aurez une bonne soirée en famille ou entre amis, et une bonne nuit. Vous aurez résolu le problème à votre niveau. Et l'inconscient collectif vous donnera votre récompense.
Pb des malheurs.
Histoire bouddhiste.
Surmonter les graves accidents de la vie :
Divorce, séparation, abandon par le conjoint.
Maintes et maintes fois j’ai entendu des amis, des membres de ma famille, se répandre en plaintes : « nous avons vécu si longtemps l’un pour l’autre, nous avons réalisé tant de choses ensemble, subi et surmonté tant d’épreuves, mis au monde et élevé des enfants, pour en arriver là ! Tout cela est gâché, annihilé ! Ma vie d’hier et d’aujourd’hui n’a plus aucun sens ! »
Eh bien NON !
La vie et ce qu’on en fait n’est pas une carrière militaire ou de fonctionnaire : on ne vit pas pour un accroissement permanent, linéaire, une montée jusqu’aux plus hauts grades ou fonctions. La vie et ce que nous en faisons n’est pas un investissement industriel ou une campagne militaire, qui doivent se terminer par un aboutissement suprême. Un divorce n’est pas l’échec au grade de général, au rang de ministre, n’est pas une faillite ou une ruine, ni un Waterloo annihilant des Austerlitz, Iéna, Arcole, Marengo !
« Notre patrimoine, ce sont nos souvenirs » (Romain Gary). Les moments heureux que nous avons vécus, personne, pas même Dieu ! , ne peut faire qu’ils n’aient jamais été ! Ce que nous avons construit de positif, rien ni personne ne peut retourner dans le passé pour le détruire.
Vous avez vécu heureux vingt ans ? Votre personnalité s’est magnifiée par l’amour vingt ans ou plus ? Voilà un bon patrimoine ! Gardez-le.
Repartez sur de nouvelles bases, sans rancunes, sans rancœur. Votre avenir n’en sera que meilleur !
Ce que vous avez pu construire, personne ne peut le détruire, mais seule une personne peut le déconstruire, et c’est Vous.
La mort de proches.
Pleurer les morts ne les fait pas revenir,
Et en pleurant sur eux, c’est sur nous que nous pleurons.*
*et si l’on en croit la transcommunication, les pleurer les attristent et les retient « en basses couches ».
Alors, à l'inhumation de ce proche, pleurons sans retenue tout ce qu'il faut pour respecter notre nature, mais rappelons-nous tous ces instants de bonheur que l'on a vécu ensemble : ils sont inviolables, insaisissables, éternels. Des théologiens ont conclu, lors d'un concile, que Dieu même ne pourrait effacer le passé ! Remercions le disparu pour tout ce patrimoine qu'il nous laisse.
L'avenir après une perte cruelle.
Ma meilleure leçon sur la mort d'un être aimé, je l'ai reçu récemment d'une veuve qui n'était pas sorti de Normale Sup'-lettre ni agrégée de philosophie, ni théologienne. Nous dînions dans un restaurant populaire en compagnie entre autres de sa belle-mère. Cette femme avait perdu son mari après quelques années seulement de vie commune, et celui-ci la laissait avec un jeune enfant. Quant à sa belle-mère, elle perdit coup sur coup son mari et son fils !
Quelques années certes s'étaient écoulées, mais cette jeune femme semblait très gaie et enjouée. À un instant, la belle-mère lui fit remarquer qu'elle riait bien fort, non pas comme reproche, mais pour ne pas trop indisposer les voisins de table.
La réponse fut instantanée : « vous et moi avons assez pleuré, nous avons maintenant le droit de rire ».
Chasser le pessimisme et la crainte.
Peur de la mort :
La mort : s’en accommoder au mieux (ou au pire) : Sénèque, les Samouraïs, l’ésotériste.
Spinozisme, Moody, Flammarion, la transcomunication.
Estime de soi. Précepte bouddhiste : « sois à toi-même ta propre lumière ».
La solitude, ça n’existe pas.
Chaque année a lieu « la journée de la solitude ». Et de voir sur les écrans télé et entendre de toutes nos radios des « isolés » geindre et se plaindre de leur solitude. Une jeune fille prétendait qu’elle n’avait parlé à personne depuis 131 jours, et, à la fin de l’entretien, disait : « à 131 jours » en s’en allant.
Sur le blog de mon quotidien habituel une file avait été ouverte, et on lisait les mêmes plaintes, et certains intervenants répondaient en « secouant » un peu ces plaignants. A une mère qui vivait vivre seule avec un enfant handicapé, exposant sa misère morale, rapportant qu’elle avait adhéré à une association de parents d’enfants handicapés mais qu’elle avait fuit car « tout le monde ne faisait qu’exposer ses propres malheurs », s’attira cette remarque : « et vous que faîtes-vous ici même? ». Et effectivement cette femme était seule parce qu’elle voulait bien recevoir –qu’on l’écoute-, mais s’intéressait peu à donner –écouter les autres-. Espérons que cette remarque lui ait un peu ouvert les yeux, mais j’en doute.
Je fis alors cette intervention : « Comme le chante Nicoletta :
La solitude, ça n’existe pas,
le Club Méditerranée, c’est pas fait pour les chiens ».
Evidemment j’obtins quelques réactions immédiates : « je n’ai pas assez d’argent pour aller au Club Méditerranée, moi ! ». La peste soit de ceux qui interprètent tout au premier degré !
Je continuai : « vous voulez vous faire des amis, être accueilli à bras ouvert, être entouré, que l’on vous donne des responsabilités ? Engagez-vous dans un parti politique ou un groupe religieux, voire les deux ! Vous avez le choix. Ou faîtes du bénévolat ».
Bien entendu j’obtins les répliques attendues, toutes semblables «les politiques nous exploitent, les religions sont des attrape-nigauds, je n’ai pas envie d’apprendre le français à des gens qui sont irréguliers etc. ».
Encore des gens qui se plaignent d’être seuls, qui n’ont personne à qui parler, mais qui veulent recevoir, être écouté, qu’on leur apporte aide et assistance, mais qui ne veulent rien donner, n’écouter personne !
Ils veulent être entourés, mais sans faire le moindre pas vers les autres.
Vous êtes isolé ? Souffrez de solitude, à un, en couple ?
Voici comment rompre cette solitude, et je vous raconterai ensuite une belle histoire véridique et personnelle.
Le club méditerranée, c’est pas fait pour les chiens ! (Nicoletta).
Renvoyez votre demande d’adhésion à un groupement politique, poussez la porte d’une permanence. Vous serez étonné comme on vous accueillera à bras ouverts, qu’on vous parlera comme si l’on vous connaissait depuis toujours, qu’on approuvera tout ce que vous direz ! Pour sûr : vous aurez les mêmes idées –et, je l’espère, les mêmes idéaux- que ceux que vous rencontrez !
Vous venez les aider dans leur combat pour améliorer le sort de vos concitoyens, de l’Europe, voire du monde entier ! Je ne connais aucun parti dont ce ne soit le programme, même si les moyens exposés pour y arriver diffèrent du tout au tout selon ces partis. On va vous inviter à des réunions, souvent clôturées par une collation ; on vous invitera à distribuer des tracts sur la voie publique, dans des boîtes aux lettres. Cela vous amènera à prendre des cafés bien chauds entre militants lors de soirées ventées. Vous aurez l’occasion de serrer la main de personnages médiatiques. Peut-être vous demandera-ton de figurer sur une liste électorale !
Quelles craintes pouvez-vous avoir ?
Une cotisation trop haute ? Mais chaque parti a un tarif « bas revenus » ! Que l’on vous sollicite trop ? Arguez d’une santé fragile pour ne pas sortir le soir, ou d’une timidité pour ne pas aller « faire les marchés ».
Rien que le fait que vous ayez pris une adhésion et que parfois vous alliez vous assoir au fond d’une salle confortera les militants qu’ils ont raison, qu’ils se font entendre, et vous en seront très reconnaissants.
Vous n’êtes pas d’accord sur le programme des partis politiques ? Cent vingt partis se sont déclarés au Journal Officiel, au moins quarante ont pignon sur rue. Il est hautement improbable qu’aucun ne corresponde à 90 % à vos désirs et opinion !
Vous êtes « à gauche de la gauche » ? Vous avez trois partis trotskystes au moins, plus le front de gauche lui-même constitué de trois partis !
La gauche classique a votre préférence ? Allez au parti socialiste ou chez les écologistes, il y a tellement de courants internes que c’est le diable qu’aucun n’entraine votre adhésion !
Vous êtes « à droite de la droite »? Allez au Rassemblement National renforcer le courant « moderniste et jeuniste » ou le courant traditionaliste. Et si vous êtes dans le sud ou en Alsace, vous avez des copies régionalistes de ce courant ! Et vinet d'appaeaître "Reconquête" !
Vous êtes modéré et centriste ? Vous avez le choix entre centristes indépendants (derrière Bayrou) et ceux qui veulent des alliances comme l’UDI !
Vous ne voulez pas faire de politique ; c’est votre choix, mais ne dîtes pas que vous ne pouvez pas !
Autre option : rejoignez un groupement religieux.
Là encore il est impossible de ne pas trouver celui qui correspondra exactement à votre attente !
Poussez la porte des Charismatiques, il y en a des catholiques et des protestants, au choix suivant votre origine. Vous vous retrouverez en train de chanter et d’appeler la descente du Saint Esprit, puis terminerez par un pot de l’amitié où vous vous ferez des amis.
Vous êtes catholique ? Certes on peut se sentir bien seul au milieu d’une foule de fidèles dans une grande église, mais proposez-vous pour des activités paroissiales, et là vous serez intégré dans une équipe. Il y a des paroisses « progressistes » où les prêtres sont en jeans et baskets, d’autres traditionalistes où la soutane est de mise !
Les églises protestantes sont encore plus multiples que les partis politiques. Impossible de ne pas trouver exactement celle qui répond à votre attente ! Et comme leurs fidèles sont assez peu nombreux par temple, vous vous ferez des connaissances.
Vous êtes d’origine arménienne, russe, grecque, libanaise ? Là encore les clergés et les fidèles des Eglises apostoliques ou orthodoxes n’attendent que vous ! Vous vous replongerez dans vos racines, et on vous invitera en famille reparler du passé et à manger des plats arméniens, des blinis, des loukoums, boire du café grec ou du thé vert.
Vous n’êtes pas tellement croyant ? Qu’importe, personne ne vous obligera à avouer que dans votre for intérieur Dieu n’est pas un noble vieillard à barbe blanche qui toucha du doigt un bonhomme de glaise pour l’animer, ou que Jésus de Nazareth fut un estimable moraliste, fils du premier, certes, mais pas plus, ou pas moins, que vous-même. L’enfer, le paradis existent-ils ? Chi lo sa ?
En tout cas, l’enfer de la solitude, le paradis de l’amitié, eux, existent dès cette terre.
Vous n’êtes vraiment pas croyant, alors vraiment pas, et même vous opposez-vous au fait religieux ? L’Union des Athées et l’Union rationaliste n’attendent que vous ! Et si vous désirez plus que des amis, mais des frères, postulez au Grand Orient de France ! Les adresses sont dans l’annuaire.
Dans tous les cas, rejoignez une organisation qui a un but tourné vers les autres.
Le bénévolat est un excellente voie pour entrer dans un groupe et se faire des amis, car les autres membres partageront avec vous un idéal, et vous intégreront.
Pas de faux prétexte encore ! Vous avez obligatoirement des qualités à faire partager (enseigner le français, la cuisine…) ou à utiliser (trier des vêtements récupérés, des boîtes de conserves…) et quiconque peut solliciter à l’entrée des supermarchés de la nourriture pour la banque alimentaire.
Si vous inscrivez à une atelier d’écriture, de peinture, de desseins, de bridge, chacun viendra pour se perfectionner, se divertir, et rentrera chez lui sans se soucier de créer des liens avec autrui. Seul un idéal partagé conduit à une relation solide entre les êtres.
Une belle histoire, ou « comment une vieille demoiselle de soixante-dix ans sans famille et sans amis s’est retrouvée la pensionnaire la plus entourée de sa maison de retraite lorsque le grand âge fut venu ».
Il était une fois une vieille demoiselle, qui ne s’était jamais mariée –les hommes de son âge étaient au front en Quatorze et beaucoup ne revinrent pas–, qui n’avait pas de famille –ses deux frères furent tués au combat et elle n’avait pas eu de cousins –, qui s’était occupé de sa mère jusqu’à ce qu’elle meure, et qui se retrouva bien seule à soixante-dix ans passés.
Un jour, dans la ruelle où elle habitait, dans une banlieue de Poitiers, une famille vint s’installer dans la maison d’en face. Un couple et trois enfants dont un jeune de cinq ans.
Elle se présenta à eux ; « Vous savez, je suis en retraite, alors je suis disponible, vous pouvez me demander des services ».
Et on lui en demanda! Les deux parents travaillaient, souvent beaucoup, ne revenait pas à midi, revenant tard le soir. Elle accompagnait le plus jeune à l’école catholique, le ramenait le soir, le gardait quelques temps jusqu’à ce que les aînés rentrent. Le plus jeune n’aimant pas trop la cantine, elle le fit déjeuner à midi.
En remerciement, la maîtresse de maison l’emmenait faire quelques courses.
Une après-midi du 24 décembre, dans un centre commercial, celle-ci l’entendit se dire pour elle-même : « bah, je vais me prendre quand même une demi-bouteille de bon vin pour ce soir, c’est Noël ». Etonnée, la mère lui demanda si elle était seule en ce soir de Noël. « Bien sûr, comme toutes les fêtes ».
« Il n’en est pas question, mes parents viennent, mes enfants ont des amis de l’étranger, vous passez ce réveillon avec nous ! » et, devant ses réticences de s’inviter au dernier moment, « -quand il y en a pour quatorze, il y en a pour quinze ! »
Et voilà comment une vieille demoiselle isolée inaugura une ribambelle de fêtes familiales, car elle n’en manqua plus aucune. Et voilà comment notre famille hérita d’une grand-mère d’adoption, que le dernier fils appelait « mamie Topette », du nom de la petite chienne qu'elle avait.
Sa dernière amie habitait Marseille, et pour cela elle ne l’avait plus vue depuis vingt ans ? Qu’à cela ne tienne ! Lors d’un voyage à St Raphaël où je travaillais, ce ne fut pas long de faire un détour en partant de Poitiers.
A l’école où elle emmenait notre fils, elle eut l’occasion de se faire une seconde famille d’adoption qui la prit en affection ; par la suite elle y rencontra des membres du courant charismatique catholique, et voilà de nombreuses soirées à chanter en cœur en appelant le Saint Esprit sur eux!
Lorsque sa petite chienne mourut, quelques semaines après nos trois enfants l’accompagnèrent faire le tour des chenils pour en adopter une autre.
Lorsque je fus nommé secrétaire fédéral (départemental) d’un petit parti du centre gauche, elle voulut adhérer, sans que je lui demande rien. J’ai dû juste lui interdire de sortir le soir avec les autres militants pour tracter dans les boîtes aux lettres. Je la nommais secrétaire administrative départementale : étant la journée à son domicile, elle pouvait répondre au téléphone à tout moment et me laisser des messages. Elle participait à toutes les soirées de la section et de la fédération, et put se faire d’autres amis.
Le grand âge venant, il fallut envisager une maison de retraite. Les deux familles l’aidèrent à trouver la meilleure à son goût et l’aidèrent à emménager. Mais souvent le dimanche elle en était de sortie pour aller au restaurant avec l'une ou l'autre.
Nous prévînmes la directrice qu’elle n’avait aucune famille connue.
Quelques mois après son entrée, celle-ci nous dit : « pour une dame isolée qui n’a aucune famille, c’est celle qui reçoit le plus de visite de tout l’établissement ! ».
Elle décéda dans une chambre d’hôpital, paisiblement, dans son sommeil. Elle qui s’était retrouvée seule à un moment de sa vie, ne le fut pas lors de son dernier endormissement : mon épouse se trouvait à côté d’elle.
Cette histoire n’est pas un compte de fée, car cette dame a provoqué ces circonstances qui l’ont amenée à être au centre de plusieurs cercles d’amis. Elle ne s’est pas repliée sur elle. Elle ne s’est pas apitoyé sur elle-même. Et pourtant elle en avait des raisons : frères tués, mère ayant besoin de soins, famille inexistante, métier prenant aux horaires irréguliers (elle fut infirmière).
Elle a fait le premier mouvement, elle a enclenché le processus.
Nous voyant arriver dans sa ruelle si calme, car la vieille maison était inoccupée depuis des lustres, elle aurait pu maugréer « trois jeunes, ils vont faire du bruit, amener des copains, et les parents encombrer la ruelle avec chacun sa voiture ! ». Elle aurait pu s’abstenir de venir nous offrir de l’aide « on ne sait pas s’ils ne vont pas abuser ». Nous aurions pu certes être une famille ingrate ou abusive. Mais elle a « risqué le coup ».Elle aurait pu se retirer quand nos demandes s’enchaînaient un peu trop. « Au début, c’était accompagner le petit à l’école, maintenant il faut le garder le soir, puis il veut manger chez moi à midi ! ».
Elle aurait pu repousser les premières invitations de la seconde famille, les incitations à les rejoindre des charismatiques, «c’est quoi encore ces cinglés ? », se dispenser d’adhérer à mon parti « encore leur politique ! ».
Non, elle a fait le premier pas, elle s’est ouverte aux autres, elle a voulu donner, sans rien attendre en retour, et elle a reçu au décuple.
Vous vous sentez seul(e), ou seuls (car des couples se renferment aussi sur eux). Vous n’avez parlé à personne depuis longtemps ? Voilà ce qu’il vous reste à faire.
Et s’il vous plaît, pas d’excuses, ou d’objection pour se défiler. Certes, des gens à qui vous rendez des services peuvent être ingrats et abusifs, il sera temps d’en changer si c’est le cas ; des responsables d’associations bénévoles, politiques, religieuses, pourront vous décevoir, vous passerez à d’autres.
Si vous ne prenez aucun risque, il ne vous arrivera rien. Si vous ne voulez pas allumer la gazinière de crainte de vous brûler, vous ne mangerez jamais de soupe chaude.
La musique (neurophysiologie, la musique et les plantes, les amazoniens).
CONCLUSION :
Mens sana in corpore sano, c’est :
-en prenant soin de son corps qu’on permet à son esprit de croître et s’améliorer,
-en améliorant son esprit que son corps s’améliore.
L’un et l’autre interagissent, ou l’un et l’autre ne font qu’un (Spinoza).
L’homme n’est ni ange ni bête, et qui veut faire l’ange fait la bête (Pascal)
Les études scientifiques toutes concordantes dégagent le portrait robot de l’individu qui vit à la fois le plus longtemps*, le plus heureux, dégagé du stress et de l’angoisse : marié, altruiste, curieux intellectuellement, ouvert d’esprit, à la nourriture saine et simple, n’abusant pas de l’alcool, ne fumant pas, actif, croyant en quelque chose de pacifique.
La jeunesse est la faculté de s’indigner devant l’injustice et le malheur des autres, et l’enthousiasme pour tenter de changer les choses ; la vieillesse, c’est perdre l’une ou l’autre**.
La « maturité triomphante », c’est conjuguer la sagesse et la sérénité qu’apporte la vieillesse à la jeunesse du cœur telle que définie ci-dessus.
*longtemps : se rappeler que la durée de la jeunesse, de la maturité en forme, de la vieillesse active et sereine s’allongent proportionnellement.
**et heureusement, perte pas irrémédiable, si vous décidez d’y remédier, en suivant ce cours par exemple !
N.B. je demande aux lecteurs de m'excuser pour de multiples incohérences de mise en page et de taille de caractères. Ells sont indépendantes de ma volonté: ce site, pleins de bugs sur ce plan, est une véritable catastrophe. Le forum des utilisateurs en témoigne