"Memorial day": d'accord avec M. Sarkozy (pour une fois..)
Je me suis rendu ce matin à l'Arc de triomphe pour la première cérémonie "new look" de la commémoration du 11 novembre 1918. Par patriotisme mais aussi désireux de constater comment Nicolas Sarkozy avait conçu cet hommage "à tous les morts pour la France dans tous les conflits y compris les théâtres d'opération extérieurs". Il faut avouer que la cérémonie était au "top niveau", empreinte d'émotion vraie et largement consolatrice pour les familles des 24 militaires disparus depuis le 11 novembre 2011 (un diaporama géant a diffusé les photos de ces militaires, et leur nom a été lu à l'appel solennel des morts au champ d'honneur). -au passage, bravo aux concepteurs de l'audiovisuel-.Le président de la république (1) a pris par la main deux enfants de ces militaires, encadrés par deux autres, et a conduit les quatre au pied de la flamme. L'émotion des familles était visible, bien des yeux étaient embués et des larmes contenues difficilement (visages visibles sur les écrans géants).
Certains diront qu'il s'agit d'une belle opération de communication et de propagande, mais fallait-il mépriser ces morts pour notre patrie et négliger la douleur des familles en n'organisant rien? Je traiterai par le mépris ce type de commentaires... d'où qu'il vienne, même de mon propre camp. Oui à un "memorial day" à la française, pour justement ne jamais oublier de rendre hommage à nos jeunes militaires, du para deuxième classe au lieutenant frais émoulu de son école, et qui tomberont encore dans les années à venir.Laissons Eva Joly et Hollande à leurs critiques hors de propos.
Nicolas Sarkozy en a profité ensuite pour un petit bain de foule et un serrage de mains autour de la place après la cérémonie. Il avait l'air détendu. Il s'humanise le bonhomme...
De ma place, je n'ai pu avoir qu'un serrage de paluche de David Douillet (je suis ancien judoka). Il a la poigne d'un judoka champion du monde poids lourd... (toute en souplesse, mais ferme...)
(1) Je me refuse à dire ou écrire "Sarkozy" comme le font les opposants de gauche ou bien des journalistes, la démocratie, et l'éducation, imposant le respect du président et de chaque homme.