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Publié par René Mettey

Il est une question angoissante que les experts se posent in petto, que les politiques et les médias affleurent à peine, peureusement -à tel point que le Figaro a censuré mon commentaire- : les anticorps anti-coronavirus (SARS-CoV-2) sont-ils neutralisant et durent-ils, assurant une protection longue ? Et hélas des doutes se renforcent sur cette pérennité de la protection...

Car si une infection primitive n'empêche pas une réinfection, une conséquence : la fin de l'humanité, tout au moins dans sa forme actuelle.

Une personne atteinte du Covid-19 pourra être infectée par une autre, et... retransmettre ainsi le virus...  indéfiniment. Et nul espoir d'attendre un éventuel vaccin : ce virus, comme tout virus  à ARN, mute en permanence. Un vaccin réalisé après 18 mois de travaux ne sera plus efficace sur la première forme du virus... Si l'on a arrêté de vacciner après une seule injection contre le virus grippal H1N1, au lieu de deux, c'est que celui-ci avait déjà muté ! J'avais à l'époque été fort étonné de me voir "déréquisitionné" de vaccination et renvoyé à ma retraite, sachant qu'habituellement deux injections, voire trois, sont requises pour bien prémunir. Et déjà à l'époque on "ne m'avait rien expliqué", ou faussement ("les  scientifiques jugent qu'une injection suffit" m'a-t-on dit). Le mensonge des gouvernants et de leurs conseils semble être la norme... Et pourtant, le virus H1N1 était un virus à ADN. Le VIH, virus du SIDA,  à ARN, attend toujours sereinement qu'on lui trouve un vaccin.

S'il n 'induit pas de défense permanente, alors quelle sera l'avenir de l'humanité ?

Simple, de pics de pandémie en pics de pandémie, les individus résisteront à une première maladie, mais moins à la seconde, et pas à la troisième... ne serait-ce que parce qu'ils seront plus âgés... ou auront développé d'autres maladies, ou auront pris du poids, les rendant fragiles. Ainsi disparaîtront les seniors et les faibles. En somme un darwinisme suractif.

L'espèce humaine sera plus jeune, plus saine et forte, bien moins nombreuse... un bienfait pour l'espèce... mais un maléfice pour chaque individu !

Un bienfait pour la Terre, cette Gée que d'aucuns disent  consciente... Des 7 milliards d'habitants que nous sommes, la promesse de l'avenir ne sera pas 9 dans dans 10 ans et 20 dans 30, mais 5 voire 4 ! Nous allons mieux respirer et moins la dégrader. Ce Covid n'est-il pas une de ses inventions, intentions ? La Chine, qui magnifiait la famille dans son esprit confucéen, avait dû en venir à l'enfant unique, va pouvoir revenir aux familles nombreuses.. L'Inde et l'Afrique échapperont à la désastreuse inflation démographique...

Sera-ce vraiment désastreux pour chaque être ? La moyenne de vie, de 82 ans, tous sexes confondus, en France, et de 75 ans dans le monde, va revenir à 50, voire 35 comme au néolithique. L'espérance de vie d'un enfant va considérablement se réduire aussi.

Mais les espérances de carrières vont exploser ! Un jeune Saint-Cyrien promu lieutenant pourra espérer être général à 30, comme sous l'ancien régime où l'on vit des maréchaux de 24, au lieu d'attendre d'en avoir 50 ! Nous aurons des Bonaparte, des Murat, des connétables de Bourbon en masse. Un nouveau docteur prêtant le serment d'Hippocrate espérera passer derrière le bureau des examinateurs pour les remplacer et se revêtir de la robe de professeur avant dix ans ! Un de mes amis, praticien hospitalier de 35 ans, adjoint au chef de service des urgences infantiles, entra un jour dans le bureau de son patron et le trouva effondré d'un infarctus massif. Un mois après il prenait son titre, sa place et sa fonction. Événement exceptionnel aujourd'hui, courant demain ! Les jeunes femmes se dépêcheront d'avoir des enfants, plus jeunes, donc grossesses aisées sans complications, avant de prendre place dans la hiérarchie fulgurante des emplois.

Historiophile, je me suis toujours étonné de la propension des hommes à se battre en duel, se faire la guerre, comploter au risque de leur vie, ceci depuis l'antiquité aux temps modernes en passant par le Moyen-Âge et la Renaissance. Une réponse : la vie courte ! Mieux valait mourir en duel avec panache, au combat avec honneur, sur l'échafaud avec courage, pour  sauver son honneur, conquérir une femme, un territoire, des titres de gloire, du pouvoir, que mourir avant 35 d'une pneumonie, d'une méningite, d'une simple appendicite ! Mieux valait cracher du sang cinq minutes pour une balle dans le poumon que cinq ans par du bacille tuberculeux ! Se tordre d'un coup de lame dans le ventre pendant dix minutes que de la douleur d'une occlusion pendant dix heures !

Le choix d'Achille fut de choisir entre une vie intense mais courte, ou ennuyeuse et longue. Par le Covid, notre choix se réduira à une vie intense, ou ennuyeuse !

 

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